
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Trois questions à Sophie Robert
3 juillet 2014
Vous êtes la réalisatrice de "Quelque chose de plus", pourquoi avoir choisi de faire un film sur l’ABA ?
– L’ABA est nouveau en France, mais elle est utilisée depuis des décennies dans d’autres pays. La France a un retard de 50 ans en matière de prise en charge de l’autisme, et l’ABA fait face à d’importantes résistances de la part de psychanalystes et de psychiatres.
Le film explique les fondamentaux de la prise en charge. Avec le plaisir de la motivation, on peut amener des enfants lourdement handicapés très loin.
"Le Mur" est un de vos films qui a suscité un grand débat en France. Comment l’expliquer ?
– C’est en réalisant "Le Mur" que je me suis intéressée à l’autisme. A l’origine, je voulais faire un documentaire sur la psychanalyse qui a beaucoup d’importance en France. C’est d’ailleurs particulier car elle a commencé à s’imposer en France au moment où elle s’est effondrée ailleurs.
Je voulais faire un état des lieux de la théorie, et faire s’exprimer des psychanalystes. Pendant 4 ans, 52 ont été interrogés. Il faut avoir à l’esprit que ces spécialistes ont un double langage, avec les profanes et avec les initiés. C’est à ce second niveau que j’ai pu avoir accès lors du tournage, et j’ai été très étonnée par un certain fondamentalisme autour des théories de la psychanalyse, avec des répercussions sur la prise en charge de l’autisme.
Selon eux, si une personne a des problèmes dans la vie, c’est à cause de l’influence maternelle. L’autisme apparaît alors comme le pire du pire.
Ce film a mis au jour ce langage qui est encore largement répandu et qui provoque des drames. "Le Mur" a permis une prise de conscience.
Après "le Mur" qui expliquait les manquements graves, il était logique que je m’intéresse à la solution. C’est de là que vient l’idée de "Quelque chose de plus" qui montre ce qu’est l’ABA, appliquée dans l’établissement présidé par Gélita Hoarau.
Quelles sont les réactions autour de "Quelque chose de plus" ?
- "Quelque chose de plus" a été parrainé par Mme Carlotti, ministre en charge des personnes handicapées. C’est un film qui suscite beaucoup d’enthousiasme. L’ABA ouvre un cycle vertueux, avec des progrès pour les enfants qui en bénéficient. Car au lieu d’organiser des conférences avec des personnes qui témoignent, il est possible de voir concrètement le résultat de cette prise en charge avec les images des enfants.
Ce film est distribué dans toute la France et ailleurs. Si une association souhaite projeter le film, il suffit qu’elle puisse avoir une salle, et nous lui envoyons le film.
Tous les films peuvent être regardés sur internet : http://dragonbleutv.com |
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)