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FIJR
6 juillet 2011, par
Employé dans le BTP et habitant de la Rivière Saint-Louis, Stéphenson est membre du Comité de pilotage du Festival International de la Jeunesse Réunionnaise qui aura lieu le 14 juillet prochain.
Pourquoi vous êtes-vous engagé dans cet évènement ?
— Étant moi-même jeune actif, je suis un militant et partant d’un simple constat, j’ai décidé de m’engager dans cette aventure. Je travaille dans le BTP et je constate que les autres secteurs d’activité sont touchés de plein fouet. Ainsi, j’ai vu de près et de loin l’impact de la crise mondiale, que se soit sur le licenciement à cause de la chute brutale des marchés mais aussi avec la fin de nombreux grands chantiers qui empêche la reprise des activités. Cela a eu une grande conséquence avec, comme on le constate, la montée du chômage pour toutes les classes sociales confondues ; avec plus de 50% des jeunes (près de 55% des 15-34 selon l’INSEE) au chômage et sachant que ces derniers représentent plus de 30% de la population et 42% de la population active.
On se dit qu’on ne peut pas laisser partir l’économie de l’île, sachant que nous sommes et serons les acteurs de cette société. Avec cette réalité que nous montrent les médias, c’est-à-dire le ras-le-bol général de la jeunesse de divers pays (Espagne, Grèce, etc.) et sachant qu’à La Réunion, on représente 30% de la population, on se doit de réagir et de faire bouger les choses.
Nous avons de nombreux jeunes compétents, cependant on préfère toujours chercher à l’extérieur, obligeant ainsi les jeunes à chercher du travail hors département. Donc, pourquoi ne pas privilégier l’embauche locale plutôt que de chercher systématiquement des expatriés.
C’est pourquoi, lorsqu’on entend nos politiciens déclarer : « voila ceci c’est pour les jeunes… », nous, nous voudrions qu’ils prennent en considération nos réels besoins et nos idées pour la population de demain. Qu’on arrête ces rivalités politiques et pensons plutôt à l’avenir.
Alors lorsque Gilles Leperlier (initiateur du FIJR, NDLR) m’a proposé la venue de cet évènement, je ne pouvais pas ne pas participer, notamment avec l’opportunité que l’ONU nous offre en cette année de la jeunesse, qui prendra fin en aout 2011.
C’est enfin l’occasion pour nous de dire aux politiciens que nos idées sont notre force, que nous représentons la société, qui évolue à grande vitesse. Ceci nous pousse à aller de l’avant, pour que, en tant que citoyens, nous puissions être acteurs et actifs dans notre Réunion de demain.
Selon vous, quels sont les objectifs visés pour le FIJR et La Réunion ?
— Les objectifs du FIJR sont de rassembler un maximum de jeunes, afin d’échanger sur nos idées dans tous les domaines, et de proposer ainsi d’éventuelles solutions, de partager un moment où nos dirigeants et le monde seront à l’écoute de nos ambitions et projets et d’inclure la présence des jeunes de l’océan Indien, souhaitant agir pour que les choses bougent.
Mais c’est aussi un moment festif comme tout festival, avec une ambiance qui montrera au monde, la force de la jeunesse. De dire à nos dirigeants ce que nous, les jeunes, proposons pour La Réunion et à eux d’assumer leurs responsabilités. Pour La Réunion, c’est une prise de conscience de la part des jeunes, face aux difficultés rencontrées, parce que nous devrions faire avancer les choses et arrêter ce fatalisme. Nous sommes acteurs de notre avenir et que les politiciens arrêtent de nous mener en bateau et pensent plutôt à l’intérêt public. On peut toucher mais aussi faire agir nos dirigeants, la balle est dans notre camp.
Comment pensez-vous que les objectifs visés soient mis en place sur le long terme à La Réunion ?
— Déjà, qu’on arrête de mettre fin à des projets d’intérêts généraux que la population approuve. Qu’on prenne en compte les idées des jeunes pour mettre en place une politique construite qui est bénéfique à toute la population. De plus, que les dirigeants politiques et économiques nous écoutent et qu’ils privilégient l’embauche locale plutôt que les recrutements hors département et cela dans tous les domaines. Oui à la mobilité mais non forcée. Qu’on arrête de sacrifier notre jeunesse en ne nous montrant aucun avenir possible pour lui.
On dit stop et rendez-vous au 14 juillet au Scénopolis, de Saint Louis a partir de 9h pour en débattre et fêter la Jeunesse Réunionnaise.
Propos recueilli par C.T.
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