Agrandir sa maison : extension et surélévation

29 janvier 2010

Pour améliorer le confort ou augmenter la surface habitable d’une maison, il est de plus en plus courant d’envisager son extension. Agrandir une construction existante sans la dénaturer et apporter une réponse adaptée à de nouveaux besoins est un projet sur mesure : voici quelques pistes pour bien concevoir une extension.

Avant de vous lancer dans un projet d’extension, il est indispensable de procéder à quelques vérifications auprès du service Urbanisme de votre commune. D’une façon générale, les règles du Code de l’Urbanisme s’appliquent à votre extension. Si la surface hors œuvre brute (murs compris) de votre extension est comprise entre 2 et 20 mètres carrés, une déclaration préalable est nécessaire. Si la surface est supérieure à 20 mètres carrés, il vous faudra obligatoirement déposer une demande de permis de construire.

Il est nécessaire de déterminer les usages de l’extension afin de la positionner au mieux compte tenu de l’organisation existante de l’habitation. Une extension ne doit pas être considérée comme un simple ajout.

Différencier ou identifier ?
L’extension peut être conçue comme le prolongement “à l’identique” de la construction existante. L’intention est alors d’affirmer une continuité entre la maison et son extension. L’emploi de mêmes matériaux et le choix d’un style architectural similaire à celui du bâtiment ancien sont autant de moyens d’uniformiser la construction.

Une extension peut au contraire être pensée dans le but d’établir un dialogue complémentaire avec l’existant. Le choix d’un principe constructif et de matériaux différents de ceux utilisés pour la construction existante permettront de distinguer clairement l’ajout contemporain, de diversifier les ambiances de la maison ou de différencier les usages. Les matériaux du projet d’extension seront choisis subtilement pour que s’établisse un dialogue entre la construction ancienne et son environnement.

Surélever pour mieux régner
La surélévation offre la même rapidité de chantier qu’une extension. Et souvent, il s’agit du seul moyen d’agrandir une construction en particulier dans un contexte urbain dense comme celui de La Réunion. Avant d’envisager cette solution, il est nécessaire de procéder à un diagnostic des structures et des fondations du bâtiment existant afin de vérifier sa capacité portante. Pour faciliter le chantier et ne pas surcharger l’édifice existant, il est intéressant de choisir une structure légère, tel que le bois, composée d’éléments facilement transportables, pouvant être préfabriqués en atelier avant d’être assemblés sur place.

Le CAUE, Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement est gratuitement à votre disposition pour vous informer sur ces sujets. Pour prendre rendez-vous avec l’un de ses architectes-conseillers, téléphonez au 0262.21.60.86.


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Messages

  • La construction d’une extension peut-elle être supérieure à l’habitation existante ?

    Si oui, doit-on prendre en compte la surface ou le volume ( SHOB ou SHON ) ?

    Cordialement

  • Bonjour, peut-on envisager une surélévation sur une maison satec (sans toit) ou envisager un comble en bois ? La surface habitable existante est de 80 m2. L’extension pourra être totale (70m2 hab + 10m2 de terrasse)
    Dans les deux cas, faudra-t-il un permis de construire ? Merci.


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