Le mot du CAUE

Récupération de l’eau de pluie De l’or tombé du ciel !

20 novembre 2009

L’eau potable est une denrée rare. Alors, pourquoi la gaspiller pour des usages non alimentaires alors que l’eau de pluie, une ressource gratuite et abondante, peut être aisément utilisée pour arroser son jardin ou laver sa voiture… Non seulement vous ferez des économies mais vous accomplirez aussi un geste sain.

Vos factures d’eau se font de plus en plus chères ? A un moment où le pouvoir d’achat des Réunionnais est en baisse, toute économie est bonne à faire ! Récupérer l’eau de pluie est à la fois une solution économique et écologique.
L’eau de pluie est de plus en plus intégrée aux projets de construction. Dans une démarche environnementale, de nombreux maîtres d’ouvrages développent de nouvelles pratiques de gestion des eaux pluviales. La finalité de ces pratiques est diverse : protéger les milieux aquatiques contre la pollution, lutter contre les effets induits par l’imperméabilisation des sols, préserver la ressource…
Pour les particuliers, offre et demande se sont développées en matière de récupération d’eau pluviale pour une utilisation à l’extérieur et à l’intérieur de maisons individuelles.

Toute installation de récupération d’eau pluviale dans un bâtiment passe par cinq fonctions principales : collecte, traitement, stockage, redistribution et signalisation (système d’information).

Le budget le plus important de ce dispositif est celui consacré à l’achat de la cuve. Les fabricants sont nombreux et le choix très varié. Alors, pour cibler vos besoins, déterminez tout d’abord à quoi vous destinez cette eau tombée du ciel : usages extérieurs (arrosage du jardin…) ou utilisation domestique (WC et lavage des sols uniquement, selon l’arrêté du 21 août 2008), ou les deux. Notez que l’utilisation d’eau de pluie est autorisée, à titre expérimental, pour le lavage du linge, sous réserve d’une mise en œuvre de dispositifs de traitement adaptés. Il est évident que le coût, les contraintes et les modes de stockage diffèreront selon l’utilisation retenue.

Vous devrez, ensuite, déterminer l’emplacement de votre citerne : enterrée, hors sol, en sous-sol, dans un vide sanitaire. Privilégiez les cuves enterrées. Dans le cas d’une construction neuve, profitez de la présence des engins de terrassement pour procéder à son enfouissement. Cette solution permet de conserver l’eau à l’abri de la lumière et à la température du sol.

Une grande diversité de citernes est utilisée dans le monde, mais il est conseillé d’utiliser des matériaux sains et facilement recyclables. Comme les cuves en polyéthylène, par exemple, qui ont aussi l’avantage d’être légères et donc facilement transportables et mises en place.

Le CAUE, Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement est gratuitement à votre disposition pour vous informer sur ce sujet, téléphonez au 0262. 21.60.86. Vous pourrez également vous informer sur le site www.envirobat-reunion.com


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