
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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28 mars 2011
Bien cher Charles Moyac, c’est en pensant à vous, à vous qui avez été candidat dans un canton du Port sous la bannière d’Europe Écologie les Verts Réunion, que j’écris mon “Libres propos” de ce lundi 28 mars 2011. Nous le savons, vous et moi : une de nos connaissances communes vous avait suggéré de me rencontrer, histoire que « le jeune que vous êtes encore » cause un peu avec « l’ancien que je suis déjà ». C’était avant que vous ne déposiez votre candidature. Vous m’avez effectivement appelé, mais en prétextant dans la foulée d’une erreur de manipulation sur votre portable et en vous excusant. Je vous ai dit alors que j’étais disponible pour échanger avec vous. Je vous sentais, au bout du fil, hésitant, peut-être même perturbé ou surveillé. Je n’ai pas insisté. Vous fûtes candidat.
Maintenant que les élections sont terminées et que la messe est dite, permettez que je vous confie ce que j’aurais pu vous confier alors si nous nous étions vus au moment où, j’en suis à peu près sûr, un sixième sens, auquel vous avez résisté, vous poussait à me téléphoner.
Je voulais tout simplement vous dire que je vous félicite d’avoir choisi d’entrer dans ce difficile chemin qu’est l’engagement politique. A 39 ans, cela n’est pas trop tard. Je voulais également et surtout vous faire partager le point de vue selon lequel la ville du Port, cette ville que vous aimez sûrement autant que des milliers d’autres Portois et Portoises, s’est donnée en 1971 un Maire qui a placé le développement durable, l’écologie donc, au centre de ses préoccupations. Vous étiez tout jeune à l’époque. Et sans doute vous en souvenez-vous : c’était une première pour les villes de La Réunion que le spectacle de ces chantiers consacrés à la plantation massive d’arbres pour ombrager nos rues et nos ruelles, pour réaliser une ceinture boisée autour de la ville et de bien ambitieux parcs urbains. Sans doute vous souvenez-vous également qu’il fallut créer de toutes pièces une pépinière municipale, la première et pendant longtemps la seule de l’île. C’est ainsi que, et vous en avez été le témoin, la Plaine des Galets est très rapidement devenue une « ville verte » , classée parmi les toutes premières de France pour le volontarisme communal dans ce domaine. Ces actions, bien entendu, se mettaient en place dans le cadre d’une politique globale de développements économique, urbanistique, social, éducatif, culturel et sportif. Pas de saucissonnage. Une vraie et grande politique !
Une fois ces choses dites, je vous aurais en toute amitié incité à vous demander si la vocation naturelle du militant pour la cause écologique que vous avez épousée n’était pas plutôt de s’associer à ceux et celles qui représentent cette ville. Vous auriez alors pu faire campagne avec nous et prendre toute votre place, à nos côtés, dans ce beau combat qui ne sera jamais fini : le développement durable, avec la population et dans toutes ses définitions et sous toutes manifestations. Vous n’auriez pas été de trop car, croyez-moi, il y en a encore à faire. Et pour ces élections cantonales, dans votre ville, vous auriez pu publiquement porter témoignage que si beaucoup a été fait par d’autres, il appartient à chacun et à vous d’aller encore plus loin dans l’éducation de nos jeunes et la sensibilisation de notre population dans un domaine que nous savons essentiel pour la sauvegarde de notre planète.
Mais, obéissant à d’autres logiques que j’entends respecter, vous avez fait le choix d’être vous-même candidat. Avez-vous pu ainsi sensibiliser le plus grand nombre de citoyens ? Je ne répondrais pas à cette question et me contenterais de vous féliciter pour les voix qui se sont portées sur votre nom. Mais, autant que moi, vous n’ignorez pas qu’il y a au Port beaucoup plus que 363 personnes qui approuvent ce qui a été fait sur le terrain qui nous préoccupe.
Si je vous dis cela, c’est parce que je vous devine très éloigné des ambitions dérisoires qui ont pourtant animé une de vos amies, candidate à La Possession.
A La Possession aussi, de grandes choses ont été réalisées dans le domaine de l’aménagement du territoire et de l’environnement. Ce ne fut sûrement pas facile et il a forcément fallu au Maire et aux équipes qu’il a su fédérer beaucoup de foi pour ne pas abdiquer devant les difficultés qui n’ont jamais manqué. Je n’y reviendrais pas.
A La Possession, votre collègue d’Europe Écologie s’est inscrite dans une démarche basse et odieuse en acceptant la bénédiction de l’UMP pour assouvir une ambition personnelle dérisoire qui tourne le dos aux valeurs défendues par les vrais écologistes.
J’ai sous les yeux ses engagements : du grand délire démagogique enrobée dans une couche de propos pleins de haine et de prétention. Mais j’ai également sous les yeux sa déclaration rapportée dans le “JIR” de jeudi dernier. Que dit-elle ? Que « Testan et moi nous rejoignons sur l’envie d’incarner le changement. Il a fait un choix politique intelligent conforme à l’intérêt de la population ». Et quel choix Testan a-t-il fait ?
Testan, c’est-à-dire Didier Robert (qui, à travers le bonhomme, a imposé à Jean-Yves Morel et aux autres un candidat pour le moins inconsistant), Testan donc, dans un premier élan, a lâché qu’il soutient Miranville avant d’être rappelé à l’ordre par qui vous savez et annoncer le lendemain qu’il faut voter (humez la nuance à pleines narines !) contre Roland Robert ! Quel génie ! Et Madame Miranville qui se drape là-dedans !!! Entre Testan et elle, qui est plus tordu que l’autre ? Je vous laisse la réponse.
Voilà, cher Charles Moyac, ce que je voulais vous dire. Parce que je crois que vous êtes sincèrement écolo et qu’il ne tient qu’à vous que vous preniez votre place dans une Réunion qui allie toutes ses forces vives pour mener les grands combats qui nous attendent.
Raymond Lauret
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