
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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12 novembre 2004
Je me demande, depuis ces dernières semaines, ce que peuvent bien penser les hommes et les femmes qui travaillent aux Brasseries de Bourbon de tout ce que l’on écrit ou que l’on dit de leurs patrons et sur leur entreprise !
Ils sont 300. Trois cents Réunionnais qui travaillent, se battent pour vivre un peu mieux avec leurs petites familles, ce qui à La Réunion veut souvent dire trois ou quatre enfants à côté de la mère et du père.
Lorsque, il y a un an et demi environ, Bernard Bosviel m’avait présenté à Ilco Schuringa qui souhaitait m’entretenir de son souci de délocaliser les Brasseries de Bourbon dans l’Ouest, j’avais dit à mon interlocuteur que le Port ne me semblait pas approprié. Et ce pour deux raisons : la première, c’est que cette ville a beaucoup donné à l’implantation industrielle et qu’elle avait besoin de souffler un peu. Entendez par là qu’elle a besoin de se “repositionner” sur des types d’activités pour lesquelles la proximité portuaire est une nécessité indiscutable et indiscutée.
La deuxième raison est liée à la consommation d’eau de toute l’usine de fabrication de bière. Le Port, comme tout l’Ouest, en manque et en manquera. Les Brasseries devraient assumer toute seule l’amenée de flotte depuis les têtes d’arrivée du dispositif du basculement.
Cependant, je restais sensible à l’attrait des retombées fiscales qu’une telle société pouvait valoir à la Communauté d’Agglo de l’Ouest, là où je suis élu. C’est pourquoi j’en parlais au T.C.O., avec une certaine insistance, je vous prie de me croire.
Les choses, je le pense encore, auraient pu trouver un terrain d’entente. Et puis, patatra...
Suite, semble-t-il, à une intervention appuyée (très appuyée), dit-on ? de Paris (côté Elysée), le Conseil Général décide de donner du terrain portois aux Brasseries. Le Maire du Port en est informé le matin du jour où la Commission Permanente du Département se réunit pour en discuter. CELA NE SE FAIT PAS. Jean Yves Langenier se braque, ses adjoints lui emboîtent le pas. Qu’est-ce que c’est que ces façons ? Ibrahim Dindar, Cyrille Hamilcaro, Jean Louis Lagourgue ont beau monter au créneau, tous leurs arguments s’effondrent, car irrecevables : on ne discute pas du fond avec des gens qui, dans la forme, se prennent pour les maîtres des lieux ! Et puis, le monde de l’économie s’en mêle à son tour et fait état de son incompréhension, voire plus...
Alain Bénard ne va pas tarder à se manifester et va très loin dans le ton : “Ils n’ont qu’à délocaliser...” Sous-entendu : il y a d’autres industriels qui sont prêts à prendre le relais...
Une chose est sûre : l’outrance - allez, disons la maladresse ! - de trois conseillers généraux (tancés l’un par ses convictions ultra libérales, un autre par anti-communisme primaire et survolté, le dernier parce que Paris a dit) fait que nous devons tirer un trait sur le Port. Au refus motivé, a aujourd’hui succédé un refus de principe qui ne se discute plus : on ne s’implante pas en traitant par le mépris un Maire et son Conseil Municipal. Il est aussi probable, sinon très vraisemblable, que nous devons également tirer un trait sur le tout le territoire de la côte de l’ouest de notre île.
Je propose que nous regardions à nouveau vers l’Est. Là-bas il y a du terrain en pagaille, de l’eau à volonté, un réseau routier excellent et c’est là une bonne opportunité pour amorcer un meilleur équilibre de notre aménagement. Là-bas, nous pouvons arrêter le gâchis programmé, bien volontairement je n’en doute pas. Mais avec quelle réussite !
Raymond Lauret
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