
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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3 janvier 2011
C’est reparti. Reparti, comme on dit, pour 365 autres jours pour lesquels chacun d’entre nous a pris ses plus grandes et ses plus belles résolutions. En n’oubliant pas, espérons-le, qu’il y a en toile de fond de notre quotidien à tous les milles et cent inégalités que notre société cultive comme pour mieux nous rappeler qu’il importe que se lèvent toujours sur cette bonne vieille Terre des hommes et des femmes pour qui lutter pour davantage de solidarité serait un souci de chaque jour.
C’est sans doute un peu à cela que faisait allusion le Père Bergeron, le Curé de la paroisse de l’Assomption à Saint-Denis, lorsque, le vendredi 24 décembre dernier, en commençant la messe de Noël de 17h30, il demandait à l’assistance si elle s’était posé une seule fois la question de savoir si l’enfant Jésus, au lieu de l’étable des pauvres bergers d’il y a un peu plus de 2000 ans, aurait aimé se retrouver dans une de nos maisons pour y venir au monde s’il choisissait de naitre aujourd’hui ? Et pour montrer à chacun les raisons de son scepticisme, le Père Bergeron précisait : « … dans une de nos maisons avec nos frigos pleins à craquer !! ». Notre brave curé aurait pu rajouter : « Pour quelles raisons croyez-vous que la messe de minuit, dans nos sociétés de consommation bien huilée, a lieu aujourd’hui dès 17h30, voire 17h ? ».
C’est comme pour le baptême ou pour la première communion de notre rejeton. Dans la plupart des cas (pour ne pas dire toujours), ce qui est devenu la “chose” se déroule dans tel ou tel restaurant, pour une de ces fêtes qu’aucun invité n’oubliera, car sa réussite se mesure au montant de la note qui lui sera présentée ! Vrai ou pas vrai ?
Un qui a sans doute connu un réveillon plein de réflexions, c’est Ibrahim Patel, installé la veille dans le fauteuil de Président de la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion. Je ne doute pas que le Saint-Paulois a déjà et pleinement mesuré l’étendue et l’importance de la tâche qui sera désormais la sienne, même si, selon ce qui a été dit et écrit et qui va s’appliquer sous peu, d’importantes compétences vont être retirées à la CCIR.
Passons vite sur ce que l’opinion publique, dans sa très grande majorité, est aujourd’hui amenée à penser du mode électoral qui prévaut pour désigner les membres de nos institutions consulaires. Car ce qui vaut pour la CCI l’est également pour les deux autres, la Chambre d’agriculture et la Chambre de métiers et de l’artisanat. Oui, passons vite, car cela ne relève pas de la responsabilité ni d’Ibrahim Patel, ni de Jean-Yves Minatchy, ni de Bernard Picardo. Ni également de celles de leurs adversaires respectifs. C’est à l’État de s’y pencher. A la limite sur proposition d’un groupe inter-consulaire dont nous croyons savoir qu’il va bientôt se mettre en place.
Ibrahim Patel a peu de temps pour arrêter les stratégies qui ne feront pas de lui ce que certains de ses colistiers aimeraient qu’il soit : un président populiste, corporatiste… et généreux quand il s’agira pour eux d’aller représenter notre île aux quatre coins du monde, pour ceci et pour cela, les ceci et les cela (Salons de toutes les sortes, élection de Miss France ou de Miss Monde, etc.) relevant, selon lesdits colistiers, de la plus urgente des priorités. Ibrahim Patel a peu de temps pour mettre un certain nombre de ses amis, voire d’adversaires d’hier, autour d’une même table pour arrêter ensemble ce qui pourrait renverser une tendance quelque peu légaliste au profit d’une vision « indianocéanique » de notre développement, dans le cadre des vertus de l’idée de « subsidiarité » telle que le Traité d’Amsterdam l’avait laissé entrevoir. Et puis, si Ibrahim Patel veut que nous en discutions, c’est bien volontiers que je lui causerais d’une idée qu’avec son prédécesseur nous avions élaborée et que ce dernier avait décidé de repousser après six mois de cogitation et de mutation intellectuelle.
Pour terminer mon premier “libres propos” de la nouvelle année, année électorale bien entendu, je reviens volontiers sur la messe de Noël célébrée en l’Église de l’Assomption le 24 décembre dernier.
L’église était bondée. Ce qui n’empêcha pas le Père Bergeron, dans son homélie, de lancer une phrase qui, je l’espère bien, a sans doute interpellé plus d’un et plus d’une. « Notre Église ne va pas bien » , a confessé le prêtre, laissant manifestement entendre à tous que sa réflexion ne se limitait pas, loin de là, aux seuls problèmes de pédophilie soulevés ici et là et qui ont fait l’objet de la réprobation générale et de condamnations tant publiques que judiciaires. Non, c’est à ses églises qui se vident, à ses chrétiens qui se laissent déborder par la mode des “Pères-à-Noël” et la frénésie des fêtes qui vont avec que notre curé faisait assurément allusion. Me trompe-je ?
Pour ma part, j’ai alors eu une pensée — Gabrielle Fontaine ou Marc Gérard, pour ne citer que ces deux, n’étaient pas loin — pour l’ensemble des responsables de groupements politiques de mon pays et de la République. Sauraient-ils, sauront-ils, eux aussi, confesser à leurs meilleurs militants que leurs partis respectifs ne vont pas bien… ? Que trop de leurs membres font passer trop souvent de dérisoires ambitions personnelles avant l’intérêt général… ? Que nombre de ceux-là rêvent bien plus à ce régime indemnitaire laxiste qui gangrène la fonction élective qu’à la noblesse de la charge militante qu’elle devrait représenter ?... Oui, j’ai alors pensé.
Encore un mot pour vous dire que, comme un certain nombre d’entre vous, j’ai pu constater combien, les 31 décembre et 1er janvier passés, mon numéro de portable avait été destinataire de quantités incroyables de messages, vous les avez vus, ces S.M.S. écrits pour être envoyés en boucle, comme quand il faut rappeler à des dizaines de personnes de ne pas oublier que des convocations à telle ou telle réunion leur sont parvenues il y a quelques jours déjà. De ces S.M.S., il y en avait de toutes les sortes : des longs, des courts, des simples, des poétiques, des beaux et des quelconques. Une constante : c’est impersonnel. Normal : ça ne s’adresse pas à vous particulièrement. Ça s’adresse à un paquet de gens, dont vous ! Inutile de vous dire que je les ai tous lus, au cas où un petit indice m’aurait semblé porter une attention un tant soit peu personnalisée.
Vous l’avouerai-je ? J’en ai peu trouvé. Mais il y en a eu, très rares. Tel, un seul exemple, ce message de Jean et Claudette Saint-Marc, message plein de fraternelles attentions et qui, dans un clin d’œil à mon Théophane de papa qu’ils savent fidèlement reconnaissant jusqu’à son ultime souffle à son Parti communiste pour lui avoir montré la voie, me montre qu’il avait écrit pour moi seul, pour mon père et pour les miens…
Raymond Lauret
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