
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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31 octobre 2011
Huguette Bello n’est sans doute pas loin de la vérité…
Je ne surprendrais personne en écrivant, dés les premières lignes de mon “Libres propos” de ce lundi, combien je suis bouleversé par les immenses et profondes blessures que subit actuellement, des Hauts de Saint-Paul à ceux de Saint-Louis, le petit coin de terre qui m’a vu naître. La condamnation, que j’espère exemplaire, que nos tribunaux infligeront aux pyromanes qui seront arrêtés n’effacera pas le viol avec mutilation que notre île vient de subir.
Je ne vous surprendrais pas non plus en disant mon admiration à tous les hommes et femmes qui, depuis plusieurs jours maintenant, essayent de limiter les dégâts, sur des terrains difficiles et livrés aux vents. La tâche est surhumaine. Elle demande, nul n’en doute, courage et abnégation. Et pour avoir parfois été au plus près de ceux qui ont à diriger les opérations quand le feu est une menace pour tout un ensemble de vie, c’était à une époque de ma vie où j’ai eu moi aussi à m’inquiéter de l’évolution de tel ou tel incendie notamment en zone industrielle de la ville où j’étais élu, je sais qu’il faut à ceux-là le sens de l’anticipation, de l’autorité et de la générosité, et aussi une maîtrise parfaite de leur sang-froid. Avoir à dompter un feu qui ne demande qu’à aller semer la désolation plus loin que le lieu où il a pris n’est pas une mince responsabilité. Cela n’est pas à la portée de tout un chacun.
Et lorsque, très vite espérons-le, après-demain peut-être, le spectacle terrifiant des flammes dévastatrices aura cessé pour laisser place à la désolation que constituent des milliers d’hectares de forêts calcinées et à reboiser, il nous faudra… il leur faudra, à tout ce que notre île compte de responsables administratifs et politiques ainsi que de techniciens, se pencher sur la question d’un dispositif basé dans notre île et adapté à ce type de risques que nous savons aujourd’hui bien présents et toujours imprévisibles.
Je ne crois pas qu’Huguette Bello soit loin de la vérité quand, avec la passion qu’on lui connaît, elle demande à l’État d’engager les dispositions pour que notre île dispose dans les meilleurs délais d’un ensemble d’interventions aériennes efficaces. L’idée a déjà été soufflée que ce dispositif, dans l’esprit de ceux qui ont pensé il y a quelque temps au concept de « Régions ultrapériphériques de l’Europe » , pourrait profiter également, en cas d’incendies importants, dans tout pays de notre environnement géographique de l’océan Indien. Bruxelles ne saurait se démarquer d’une telle initiative.
Le dossier est trop important et vital pour que l’on ne l’aborde pas, ici et à Paris, de façon sereine et volontariste. Faisons confiance à tous nos responsables pour qu’ils réussissent dans une démarche qui sera exemplaire et qui aura un retentissement favorable pour notre île.
Quand l’erreur judiciaire est réparée…
J’avais pensé, pour être dans la toute dernière actualité, vous parler aussi aujourd’hui de l’Assemblée générale de l’ADIR qui s’est tenue vendredi dernier et au terme de laquelle Maurice Cérisola a passé la main. Maurice et son successeur Jérôme Isautier comprendront, je le sais, que je remette à un peu plus tard, dans quelques jours j’espère, les lignes que m’ont inspiré ce qui restera dans l’Histoire de l’Association pour le Développement Industriel de La Réunion un de ses grands moments.
Pour l’heure, il me semble normal de revenir sur un point de notre actualité judiciaire qui a vécu un fort et heureux moment la semaine dernière.
Cela avait commencé il y a quelque temps déjà. Une enquête avait été à l’époque diligentée par le parquet contre un notaire de Saint-Denis et un de ses clients. Tous les deux faisaient alors l’objet d’une plainte de la part de la sœur de ce dernier qui les accusait de l’avoir spoliée d’une grande partie d’un bien familial qui lui revenait, et cela dans le cadre de la mission de l’officier ministériel. Dans un premier temps, tous les deux avaient été mis en examen et amenés à comparaître devant les juges du tribunal correctionnel. Lesquels juges les avaient par la suite reconnus coupables d’escroquerie aggravée. Et ils avaient été tous les deux condamnés à un an de prison avec sursis et à 50.000 euros d’amende. L’affaire fit évidemment grand bruit et amena son flot de commentaires, vu la personnalité de l’un des accusés et vu la lourdeur de la peine prononcée. Avec, on n’y pense pas toujours, beaucoup de désarroi, peut-être aussi de l’amertume chez ceux qui étaient ainsi jetés en pâture à l’opinion.
Pour Maître Macé, aujourd’hui notaire à la retraite, et pour monsieur Patel, son client d’alors, c’était l’incompréhension. Et donc le recours à une procédure d’appel contre ce qu’ils considéraient comme une décision profondément injuste.
Ce sera un an encore, un an de galère, un an de perdu passé à attendre, dans l’anxiété la plus forte, que d’autres juges revoient un dossier qu’eux considéraient comme vide.
La Cour d’appel vient — c’était jeudi de l’autre semaine — de rendre son jugement. C’est la relaxe. La relaxe pure et simple. Et un immense soulagement pour les deux hommes, leurs familles et leurs amis. Pour leurs avocats aussi et, osons le dire, pour ceux et celles qui, à un certain niveau, ont la lourde responsabilité de dire le Droit tout en ayant à rendre justice, ceux et celles-là qui n’ignorent pas que l’opinion ne peut que s’interroger quand, dans une affaire qui passe au tribunal, un second jugement vient contredire le premier.
Une question s’impose alors : les juges de la dernière instance ont-ils, mieux que ceux de la première, été sensibles aux explications données une nouvelle fois par les avocats, Maîtres Chicaud et Gangate, lesquels n’ont sans doute fait que redire devant eux ce qu’ils avaient déjà plaidé en première instance ? Les juges en appel ont-ils privilégié le fait que, derrière et tout autour du Droit et de sa lecture, il y a des hommes et des femmes, en l’occurrence une sœur et son frère dont les comportements, faits et agissements, peuvent ne pas relever du strict classique et que la vraie Justice est peut-être à trouver hors des articles d’un Code écrit pour être interprété avec cœur et intelligence ?
Je ne crierai pas contre notre système Judiciaire. Il est, je ne l’ignore pas, tenu et animé par des hommes. Ses conclusions sont rendues par des êtres qui ont chacun leur personnalité propre. De grosses nuances peuvent exister entre la perception des choses que tel juge à un moment donné et tel autre à un autre moment peuvent avoir sur les mêmes faits. Et si nous avons à faire face parfois à ce que l’on classe dans la colonne des « erreurs judiciaires », c’est bien parce que l’homme n’est pas infaillible même si nous sommes nombreux à ne surtout pas vouloir qu’il soit remplacé par un logiciel et un ordinateur qui débiteraient leurs logiques pré-établies.
Puissent Jacques Macé et Issop Patel trouver dans l’épreuve qu’ils ont eue à endurer pour la surmonter la satisfaction de se dire qu’ils auront participé eux aussi à montrer que notre Justice, dans sa grande mission, n’est qu’une œuvre d’hommes. Et qu’elle sait parfois corriger ses erreurs…
Raymond Lauret
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