
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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6 septembre 2010
Ce vendredi 10 septembre, j’ignore s’il y aura quatre, cinq, six ou sept mille personnes dans les rues de Saint-Denis pour la manifestation annoncée de tous ceux qui font le BTP réunionnais. Ce que je sais, c’est que ce jour-là, des cœurs et des consciences devraient être à l’unisson dans une même démarche. Ce qui pourrait nous montrer que l’entreprise est bien un tout, même s’il est normal qu’elle vive parfois, et en tout cas à chaque fois que cela est nécessaire, ses heures de discussions entre salariés et patronat qui peuvent aller jusqu’à une grève.
Me revient cette rencontre, il y a deux ou trois ans, à la GTOI, au Port. J’avais rendez-vous avec Jean-Pierre Pons, le boss des lieux. Dans la cour, je croise une connaissance qui se trouve être un cousin de mon ami Denis Guidon. On se serre la main et on cause quelques instants. Je suis alors frappé par l’intense inquiétude qui habite mon interlocuteur. « Avec cette crise dont on dit qu’elle n’en est qu’à ses débuts, aura-t-il encore du boulot pour l’entreprise et ses travailleurs ? » m’interrogera-t-il, en usant de notre langue maternelle, au moins par deux fois tout en m’affirmant qu’« ici, et dans le bâtiment en général, nous l’est bien organisé avec nout’ patrons. Quand il le faut, nous conné fait bloc… ». Quelques instants après, avec dix bonnes minutes de retard, je suis dans le bureau du Directeur. « Je suis fort inquiet, me tiendra-t-il en substance comme discours. Actuellement, ça va encore. Après la Route des Tamarins, il y a le Tram-Train qui va assurer pour quelque temps. Mais nous sommes au bout de la série des lycées et des collèges, et pour le logement, ça n’est pas facile. Et puis, il n’a pas que la GTOI, il y a aussi les autres entreprises. Cela représente plusieurs milliers d’ouvriers… »
C’était il y a deux ou trois ans. Ce que j’ai entendu ce jour-là dans une entreprise de BTP de notre île en discutant avec un de ses ouvriers et avec son directeur, nous pourrions sans doute l’entendre aussi, et dans les mêmes termes, dans telle ou telle autre société de n’importe quels secteurs d’activité. Ce que j’ai entendu ce jour là me fait croire que ce vendredi, ouvriers et patrons de grosses et de petites entreprises seront côte à côte, pour un même combat, dans un calme et une dignité qui exprimeront à l’ensemble des autorités combien ils partagent le même sens de la responsabilité et la même inquiétude.
Quitte à faire grincer des dents chez certains de mes amis et chez beaucoup des siens, je n’entends pas cacher que je ne suis pas indifférent à ce qu’écrit Yves Mont-Rouge . Ses éditos sont à lire. Et, s’il lui arrive d’égratigner quelques de mes camarades, il nous faut l’accepter. En choisissant d’être femmes ou hommes publics, on choisit de s’exposer aux jugements de ceux qui, dit-on, « font l’opinion ». C’est un risque qui est pris lorsqu’on s’engage. D’ailleurs, dans le JIR, Yves Mont-Rouge ne manque pas aussi celles et ceux des autres camps. Je suis donc pour jouer ce jeu. Pourtant, il me faut dire à notre ami que, lorsqu’il se met à ironiser sur Témoignages en semblant se délecter qu’il y aurait de moins en moins de Réunionnais qui nous lisent, cela ne se fait pas . Nous avons tous, et ceux de Témoignages en tête, apporté notre soutien au Quotidien quand, dans le passé, son existence était menacée. Il en serait de même pour le JIR si demain, bien que la chose soit sans doute, oui je le sais, totalement improbable, ce journal devait lui aussi rencontrer de graves difficultés. C’est un problème de principe. Pour en revenir à Témoignages et son audience, nous sommes quelques-uns à nous battre pour que notre journal assure au quotidien le rôle qui est le sien. C’est une tache militante, nécessaire. Car Dieu seul sait que Témoignages sera toujours nécessaire pour mener certaines luttes, de ces luttes qui semblent des plus normales aujourd’hui à chacun et à chacune d’entre nous, et qui n’ont été menées que par nous, à une époque où, simple et seul exemple, combattre la fraude électorale vous faisait vous dresser contre l’État et certaines forces du fric. D’autres ont alors accepté de fermer les yeux. Cela devait être dit à Yves Mont-Rouge. C‘est fait...
Je suis peu attiré par les mondanités. Ce jeudi, pourtant, j’irai embrasser Aude Palant-Vergoz à qui le Général de Brigade Commandant supérieur des forces armées dans la zone de l’Océan Indien remettra l’insigne d’Officier de la Légion d’honneur. Aude, avec son regard qui déborde du besoin de devancer l’appel à l’aide que nous sommes nombreux à toujours lui lancer, sur sa radio, dans son association ou tout simplement dans la vie, pour un service ou pour un conseil, un encouragement ou un accompagnement… Aude, avec ses yeux pleins de la malice de celle qui ne laisse pas à d’autres le soin de dire au bonimenteur qu’il ne l’embobinera pas avec les jolies promesses qui n’engagent que ceux à qui elles s’adressent… Aude, avec son allure sur laquelle l’âge n’a pas de prise et qui ne craindra jamais de marcher sur l’arrogant et d’avancer vers l’affamé… Aude, c’est un monument, une légende, une authentique grande dame dont nous sommes nombreux à nous sentir proches, même si des fois on pourrait avoir ses raisons pour ne pas l’aimer spécialement. Et s’il y a une poitrine qui mérite qu’y soit épinglé un hommage de notre République, c’est bien la sienne. Voilà pourquoi, bien que peu attiré par les mondanités, j’irais ce jeudi à Sainte-Suzanne embrasser mon amie Aude Palant-Vergoz.
Raymond Lauret
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