
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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7 septembre 2009
Causons football… Pas de ce match que le onze de France n’a pas pu gagner devant une équipe de Roumanie volontaire, ni des autres, des centaines d’autres, qui ont meublé le week-end des clubs réunionnais, dans toutes leurs divisions. Causons plutôt du ver qui est semble-t-il bien entré dans le fruit du sport favori de nos populations.
C’était dans les hauts de Sainte-Marie, samedi dernier, à la table d’un copain commun. Un ami expert-comptable qui s’y connaît me le confirmait : la plupart de nos clubs de D1P, et pas seulement l’USST, l’Excelsior ou encore la JSSP dont il a été écrit que leurs trois déficits ajoutés approcheraient les sept cent mille euros, sont -comptablement parlant- entrain de s’installer dans le rouge. Et cela durablement.
Deux explications peuvent être avancées pour comprendre un "phénomène" qui, dit-on, a vocation à se généraliser. La première serait que certains de nos dirigeants sont dépassés par leur passion du foot et par le sentiment qu’ils jouent ainsi un rôle et occupent un rang dans la société. Ils promettent, le sourire aux lèvres, un argent qu’ils n’ont pas en engageant des dépenses qu’ils ne cherchent pas à éviter. Pour eux, c’est : « au diable la mesure, après moi le déluge » ! La seconde serait que, dans un monde où la possibilité pour notre jeunesse d’accéder à un emploi se vérifie chaque jour être de plus en plus problématique, pour nos petits qui se débrouillent bien balle aux pieds, le foot est une des rares voies qui s’offrent à eux. Et tout naturellement, en échange de leurs talents reconnus par les flots de supporteurs qui vibrent chaque dimanche dans les tribunes de nos stades, ils demandent que la société leur fasse une place au soleil.
D’où ces salaires qui sont loin d’être ridicules et qu’une réglementation fédérale tente de faire échapper aux charges sociales. D’où encore ces promesses qu’il y aura… si possible… un emploi en bout de carrière. Et la même spirale qui, par exemple, a fait d’une bonne loi – la loi sur la défiscalisation – un énorme mirage qui a permis que notre île soit gravement suréquipée en matériels de terrassement et de transport de marchandises, est en train de gangréner le sport. Dans un monde dont l’économie basée sur le profit est totalement libéralisée et dont la réussite et la survie passent notamment par la réduction de l’emploi, nos jeunes ont la sensation qu’avoir un bon diplôme ne garantit aujourd’hui plus rien. Et que c’est grâce à leurs grandes qualités de compétiteurs que nos Guillaume, Didier, Jackson ou Daniel à nous ont pu entrer dans les milieux qui fabriquent les Zidane, Anelka, Platini ou Domenech. Alors, au lieu de barrer les routes, pourquoi ne pas jouer au foot ?
Et mon ami expert-comptable de se demander si les maires de nos communes sont vraiment sensibilisés sur ce qui risque de se produire quand la CDCG arrivera au bout de ses contrôles et de ses conclusions ! Et si, sans perdre trop de temps, on discutait enfin, toutes opinions politiques et toutes divisions confondues, de ce qu’il conviendrait de prendre comme bonnes initiatives ?
De ce fameux concert annulé , je me limiterai au texto que samedi, aux premières heures de la matinée, j’ai reçu d’un de mes proches : « …Ce graine de Jonnhy la peur la grippe… Du coup li vient pu !! Tant pis. Encore merci pour les places, je les garderai en souvenir ». Je ne sais si c’est Johnny Hallyday qui a peur de la grippe ou si ce sont le système médiatique et ses nécessités de toujours jouer de la surenchère qui font qu’en plus d’un concert qui n’aura pas lieu avec ce que cela suppose comme tuiles à payer pour ses organisateurs locaux, c’est la destination Réunion qui va en souffrir. Ah, si notre problème ce n’était seulement que cette foutue grippe !!!
R. Lauret
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