Entre ceux qui se demandent : pourquoi ? et ceux qui se disent : pourquoi pas ?

4 décembre 2004

(Page 2)

Ces lundi 6 et mardi 7 décembre se tient à l’Université de Saint-Denis et à la Région un colloque dont l’objet est de nous inciter tous à réfléchir sur “la maîtrise de l’énergie et le développement durable en espace insulaire”.
Il est heureux de noter que l’État, la Région et le Département unissent leur inquiétude et agissent pour que, dans un monde où il est désormais admis que, si nous voulons aller loin, il importe de maîtriser notre énergie, toutes les intelligences tirent dans le même sens.
Et l’importance du sujet le commande. Il s’agit, sans tarder, d’influer sur nos politiques de transport, de construction, de sensibilisation culturelle et à grande échelle, depuis nos écoles maternelles jusqu’au comportement du citoyen au bureau, dans la rue, sur les stades, à la maison...
Il n’est plus aujourd’hui difficile d’isoler ceux qui, il y a peu encore, trouvaient un certain écho lorsqu’ils critiquaient les responsables qui ont fait le choix de multiplier l’information active, c’est à dire le débat sous toutes ses formes. Cela a été “facile” de dire alors que l’on entretenait “le blablabla” et aussi “la dérive alarmiste”. Aujourd’hui, l’opinion publique semble avoir pris conscience de ce que pourrait être demain.
Il est sûr cependant qu’il faudra redoubler de persuasion pour faire sauter les dernières hésitations, tant il est vrai que, pour paraphraser l’historien Roger Martelli, "on n’évite pas le frisson quand on quitte un état pour un autre" et que nous avons à choisir pour l’avenir un projet toujours différent dont la manière d’être et l’organisation doivent être à l’image, non d’une société de transition, mais de la visée qui l’anime.
"Il y a dans la vie deux catégories d’individus, a dit George Bernard Shaw : ceux qui regardent le monde tel qu’il est et se demandent : pourquoi ? Et ceux qui imaginent le monde tel qu’il devrait être et se disent : pourquoi pas ?".
Nul doute que sont de plus en plus nombreux ceux qui imaginent le monde tel que - pourquoi pas ? - il devrait être. Ceux-là ont bien retenu que le Mahatma Gandhi disait que "la Terre suffit aux besoins de chacun, mais pas à la cupidité de tous !"

Raymond Lauret


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