Et si on coupait la télé...

21 août 2004

On a encore causé de la peine de mort ces jours derniers. Un magazine local, dans son édition de cette semaine, fait d’ailleurs le tour de nos communes et donne à leurs citoyens la position de chacun de leurs maires respectifs.
Moi aussi, je suis contre la peine de mort. Résolument contre. Et je ne suis pas le seul à partager cette opinion. Ne me voyant pas appuyer personnellement sur le bouton qui libérerait la lame de la guillotine, je ne me vois pas confier lâchement cette tâche à quelqu’un dont on ferait la profession.
Cependant, comprenons celui dont un imbécile vient de massacrer sauvagement l’enfant, le petit enfant ou un proche très cher et qui, sur le coup, pourrait ressentir le besoin de régler lui-même son sort à l’autre. Dans sa douleur, il a déjà jugé.
Notre société est malade. Elle honore, par une diffusion gratuite et à domicile, les images de tuerie et de violence qui peu à peu deviennent des actes de vie de tous les jours.
L’autre semaine, un gugus a volé un bus. À aucun moment il ne s’est dit qu’il serait rapidement attrapé et condamné. L’ivresse - au sens propre comme au sens figuré - l’a emporté sur le raisonnement. Dans quel film déjà - au cinéma ou à la télé - a-t-il a vu cela ?
Bon... ceci étant dit..., qu’est-ce qu’on fait ? On continue nos lamentations, nos articles réprobateurs, ou bien on coupe la télé... à défaut de couper autre chose ?

Raymond Lauret


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année

La kaz Tikok

23 avril, par Christian Fontaine

Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)


+ Lus