Guy Jarnac...

15 septembre 2004

Malgré un caractère parfois à la limite du raisonnable qui le porte à exploser pour ensuite faire comme s’il ne s’était rien passé, malgré qu’il a une fois au moins réussi à me mettre hors de moi, je l’aime bien ce Guy Jarnac.
Je l’aime bien parce que je crois que si nous ne l’avions pas eu, notre île ne serait pas au niveau d’excellence où elle se situe en matière de N.T.I.C. (nouvelles technologies de l’information et de la communication).
Je sais qu’il ne sera pas d’accord avec moi, qui suis totalement analphabète dès qu’on cause d’internet, de site web, câble SAFE ou megabit. Je sais aussi qu’il dit toujours qu’on est encore loin d’avoir obtenu tout ce qui nous est dû et qu’il y a encore des monopoles (ou des rêves de monopoles) à faire tomber.
Mais n’empêche, en matière de T.I.C., il me semble bien que nous ne sommes pas manchots, loin s’en faut. Ainsi, cette histoire. C’est Guy Jarnac lui-même qui me la racontait, samedi dernier, quelque part dans l’Ouest où l’on se rencontrait.

C’était l’autre semaine, à l’Université de la communication à Hourtin en Gironde (Sud-Ouest de la France), au grand rassemblement des milieux des T.I.C.
Gilles de Robien, ministre des Transports, passe devant le stand de La Réunion, y jette un furtif coup d’œil et, se rappelant sans doute que son récent voyage dans notre île fut un peu chahuté, s’en éloigne. Son conseiller en T.I.C. le retient par la manche de la veste et lui glisse quelques mots à l’oreille.
Aussitôt, Gilles de Robien revient sur ses pas et demande qu’on lui dise tout sur la carte Totem et la carte Jujube. Dans les communes du Port et de La Possession - en attendant Saint-Paul, Saint-Gilles et Trois-Bassins -, ces cartes à puce facilitent la vie quotidienne des élèves des écoles primaires et leur offrent des services en inter-opérabilité comme cela n’existe dans nulle autre commune de France et d’Outre-mer.
Et le ministre de se montrer vraiment intéressé.
"On l’a bien eu. Il en a été soufflé !", rigole aujourd’hui encore Guy Jarnac, derrière une tronche qui sent bien les vignes des alentours d’Hourtin et qui sait être convaincante quand il vous parle de l’infiniment petit qui nous rapproche de l’infiniment loin.

Raymond Lauret


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