
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
4 avril 2011
Certes, il y a la Syrie où ça bouge comme ça avait commencé à bouger en Tunisie et ailleurs il y a quelques semaines maintenant. Certes, il y a la Libye où on continue à ne pas cesser le feu et où l’on est en droit de se demander si de petits calculs ne sont pas entrain de caractériser une coalition qui a peut-être finalement d’autres chats non avouables à fouetter. Faut tout de même pas oublier qu’il y a du pétrole au bout de tout cela ! Bref, il a la vague de la contestation qui secoue nombre de pays musulmans. Il y a la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Et puis il y a le Japon et les interrogations qui y ont surgi pour nous tarauder l’esprit avec notre progrès industriel qui débouche sur la course à la consommation et la nécessité pour ceux qui sont tout en haut de l’échelle sociale de la faire croître (la consommation) afin que les peuples se calment en se pensant heureux eux aussi…
Difficile, cependant, de faire passer ces évènements (qui marquent le début d’un cycle) avant les toutes premières leçons à retirer de ce qui s’est passé après les dernières cantonales. Permettez donc, tout d’abord, que nous nous félicitions que la Mairie de La Possession ait réagi quasiment spontanément pour condamner le débordement dangereux qui a consisté, au soir de la victoire de Roland Robert , à brûler un baba chiffon... qui était en bois. Cela se faisait. Cela ne se fait plus. Car cela ne se fait pas. C’est stupide et n’aboutit qu’à ternir la victoire de celui pour lequel on s’est mobilisé pour une ultime et grande bataille. Et puis, à l’heure des excuses publiques nécessaires (car nous sommes en République), qui c’est qui doit passer devant ? Pas celui qui a arrosé de pétrole un bout de chiffon et qui a craqué l’allumette ! Puisse la leçon être définitivement comprise et retenue.
Je ne manquerai pas, ensuite, de me réjouir de l’annonce qu’a faite Gérald Incana dans la foulée de sa belle élection à Saint-Paul. Notre ami a tout simplement déclaré que ses indemnités de conseiller général seront intégralement reversées à une association qui va voir le jour et qui aidera les jeunes créateurs d’entreprises à se lancer dans l’aventure de l’économie sociale. Quelqu’un me l’a dit : Gérald Incana n’a sûrement pas besoin de cet argent pour vivre. Sans doute, sans doute. Mais combien gagnent particulièrement bien leur vie et pourraient ne pas cumuler (accumuler !) eux aussi les mandats ? Ce qui modifierait l’image aujourd’hui écornée de l’ensemble des élus. Car, dans le public, la grande masse ignore que certains, peu nombreux, reversent tout ou partie de ces sous. Puisse, ici aussi, l’exemple de l’élu saint-paulois être médité et porter à réflexion. Puissions-nous nous souvenir du Docteur Raymond Vergès qui avait un jour lancé : « … le roc de notre patrimoine est taillé dans cette multitude de vertus obscures qui n’ont pas besoin pour s’épanouir de l’appât de récompenses et constituent le plus solide garant de notre redressement ». L’Histoire a retenu Raymond Vergès…
Et puis, comme vous, j’ai lu que Didier Robert félicitait Nassimah Dindar pour son élection à la tête de l’Assemblée départementale et disait vouloir travailler avec cette dernière pour le développement de La Réunion. Prenons en acte. Et invitons ce proche du président de la Région qui a pour nom Cyrille Hamilcaro à ne plus s’enflammer en lançant dans le micro qu’on lui tend qu’il est, je le cite, « un fervent partisan de la bipolarisation de la vie politique, de la logique du bloc contre bloc… ». Invitons-le à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de lancer que « les élus de droite alliés à la gauche ont érigé la trahison en valeur ! ». Et puis, pas un seul Réunionnais n’a cru (ni compris) son explication selon laquelle le bulletin qui lui avait manqué pour totaliser les 16 voix de son camp pour l’élection du président était le sien. Et si c’est tout simplement l’un d’eux qui avait été mandaté par deux ou trois autres pour lui signifier qu’ils sont plusieurs à vouloir exister autrement que dans une opposition systématique ? Et ici, je rejoins totalement l’analyse que Geoffroy Géraud-Legros a consacrée à ce sujet dans son excellent édito de samedi, en page 2 de “Témoignages”.
Enfin, et j’en aurai fini avec mon propos d’aujourd’hui, je ne peux taire le choc que j’ai ressenti en lisant dans "le Quotidien" de vendredi le compte-rendu de ce qui s’est dit lors d’une séance de travail des élus de mon camp, la veille jour de l’élection des vice-présidents du CG. Non pas parce qu’il y a eu entre camarades échanges, voire désaccords sur la répartition des rôles de chacun. Cela arrive, ce n’est pas nouveau. C’est le propre de tout parti qui a à assumer la responsabilité de la gestion en ces temps particulièrement difficiles. Ce qui m’a choqué, c’est qu’il s’est trouvé parmi eux un témoin (une taupe !) pour aller rapporter à un journaliste ce qui relève des problèmes intérieurs du Parti. Et cela dans le seul but de régler des comptes personnels. J’ai eu de la peine pour Élie qui se décarcasse pour mener au mieux la lourde tâche de remplacer l’homme de haute stature qu’est Paul Vergès. Oui, j’ai eu de la peine…
Raymond Lauret
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