
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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31 octobre 2013
De la photo N°840 publiée en page 16 de l’édition du 29 Octobre de Témoignages, je ne pourrais pas dire « grand chose ». Je n’en ai aucun souvenir. Je peux seulement m’attarder quelque peu sur la personne qui se trouve en bout de table, à droite.
Jean-Paul Pla, car c’est de lui qu’il s’agit, était à l’époque Directeur de l’OMS du Port. Parallèlement à cette fonction, il s’occupait également de hand-ball féminin. Il y mettait beaucoup de passion et s’attachait à ce que les plus douées de ses protégées puissent côtoyer le haut niveau métropolitain. Ses relations suivies avec le club de Toulouse lui ouvraient là-bas quelques bonnes portes. Et, dans les discussions qu’il avait avec les dirigeants de ce club pour la partie purement sportive, il ne manquait pas d’y poser la question d’un plan de carrière pour ses jeunes compatriotes, plan de carrière qui passait souvent par la poursuite de leurs études… Cet aspect des choses était d’ailleurs déterminant pour la signature de la licence.
Jean-Paul a quitté notre île il y a une quinzaine d’années maintenant. Et c’est évidemment à Toulouse qu’il s’est installé pour répondre à la demande des dirigeants du Hand du chef lieu du département de la Haute Garonne. Là-bas, le Hand l’occupa. Les problèmes sociaux du quartier du Mirail où il habitait également.
En toute logique, il intégra le courant des luttes politiques. Il fut remarqué et suivi. A tel point qu’en 2007, il fut invité par Marie George Buffet pour prendre la parole à Paris devant plus de 10.000 personnes, lors d’un meeting de la candidate aux élections présidentielles. Tout naturellement, il adhéra dans la foulée au PCF et, en 2008, se retrouva sur la liste d’union de la gauche conduite par le socialiste Pierre Cohen.
Elu Maire, ce dernier confia à Jean-Paul la mission d’ouvrir et d’animer pour la ville le volet d’une économie sociale forte. Et lui donnait carte blanche.
Pour avoir rencontré notre ami, une première fois en 2009 et il y a trois semaines encore, je puis dire qu’il a réussi, bien au delà de ce que tout un chacun pouvait espérer, dans la responsabilité qui lui avait été donnée. Aujourd’hui, Toulouse ne manque pas d’exemples de petites entreprises créées par une personne qui était dans le doute et qui, grâce à son élu chargé de l’économie sociale et solidaire et au soutien des services municipaux concernés, a su se renforcer pour occuper dans la vie de milliers de Toulousains le créneau économique qui lui convenait.
Il y a un peu moins de trois ans, c’est un coup d’éclat : Jean-Paul Pla met au point un système absolument inédit avec la création, en Mai 2011, de « sol-violette ».
Sol-violette est une monnaie alternative et solidaire, interne à la ville de Toulouse, gérée par le mouvement associatif local et soutenue par la Municipalité. C’est une monnaie aujourd’hui acceptée par plusieurs dizaines de commerçants et qui permet d’améliorer le pouvoir d’achat de ceux qui l’utilisent. L’idée séduit et interpelle suffisamment pour que de nombreux départements ou grandes villes de France désirent en savoir plus. Jean-Paul est d’ailleurs invité ici et là pour expliquer comment l’idée lui est venue et quels ont été les problèmes rencontrés pour la mettre en chantier.
Il m’est agréable de dire ici la fierté que l’on peut ressentir quand on voit le parcours de celui qui, en toute modestie, nous confie que c’est loin de Toulouse, au cœur de l’Océan Indien, que sa conscience s’est, il y a un peu plus de trente ans, vraiment éveillée aux problèmes qu’il côtoie aujourd’hui à une grande échelle avec les perspectives qui se devinent.
Raymond Lauret
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