
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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11 avril 2011
Dussions-nous n’être qu’une poignée à le penser et parce qu’il importe que soit préservée la complémentarité naturelle qui existe et s’impose entre les deux îles sœurs que sont Maurice et La Réunion, nous ne crierons pas avec et comme ceux qui contestent au Premier ministre et donc responsable politique mauricien Navin Ramgoolam le droit de tenir, devant un parterre de ses concitoyens qui ont en charge l’avenir de leur peuple, les propos qu’il considère de circonstance.
Monsieur Ramgoolam a-t-il vraiment dit que Nicolas Sarkozy aurait lancé aux Réunionnais : « Pourquoi ne pouvez-vous pas faire ce que font les Mauriciens ? ». C’est une histoire qui pourrait être évoquée entre les deux chefs d’État, par le biais de leurs Ambassades réciproques. Des précisions seront apportées, et, peut-être, portées à notre connaissance. Et cela, nous le verrons, s’arrêtera là. Il n’y aura pas de tempête dans un verre d’eau ! Il y a tellement d’autres choses à faire…
Par contre (et c’est pour nous, Réunionnais, que je le dis), ne conviendrait-il pas que nous acceptions l’idée que, dans le huis clos d’une rencontre interne à son pays et, répétons-le, devant un parterre de ses concitoyens en charge, avec lui, de l’avenir de leur peuple, le Premier ministre de n’importe quel État du monde tienne les propos qu’il juge les plus adaptés pour que la Nation dont il a la responsabilité soit éclairée pour son avenir, à travers ses responsables et à travers l’ensemble de son peuple ? Qu’il se soit trouvé un journaliste pour jeter en pâture à toutes les opinions une courte phrase sortie de tout un commentaire et dite dans le cadre d’une importante réunion de travail, voilà qui nous montre qu’il faut toujours faire attention et veiller à ceux et celles que l’on associe à certaines discussions.
Comment ne pas rappeler ici toute cette page du “Quotidien” d’il y a deux semaines où était raconté, jusque dans le détail et avec des commentaires judicieusement distillés, tout ce qui a pu s’échanger dans une réunion interne à un parti politique, le PCR en l’occurrence ? Pour régler des comptes personnels, il s’est trouvé chez nous une personne pour aller vendre ce qui relève de discussions franches et sans tabous entre membres d’une même famille. A l’Ile Maurice, il s’est trouvé un sujet mauricien qui, pour être dans la mode (une mode où vendre son âme se rétribue !) et sans trop réfléchir aux conséquences de son initiative, a choisi de monter notre peuple contre le sien. Autant que le personnage qui, en quelque sorte, a trahi son parti à La Réunion, en sort-il glorieux, ce cousin de là-bas, pour son coup de poignard dans le dos de son Premier ministre ? J’éprouve du respect pour les vrais policiers. Cela m’amène à citer Jean Ferrat après avoir changé un seul petit mot de sa célèbre chanson : « Hou ! Hou !... méfions-nous… les taupes sont partout… ».
Seconde partie de mon propos d’aujourd’hui : c’est chez nous que cela se passe, et plus précisément à la Chambre de Commerce de La Réunion. Ibrahim Patel, son Président, ne gagnerait-il pas à monter le ton et à choisir la bonne fermeté plutôt que laisser les uns et les autres penser qu’il a, pour on ne sait qu’elle raison, une peur bleue de Monsieur Mongin ? Avait-il, par exemple, à céder il y a deux ou trois semaines en obtempérant à l’ordre téléphoniquement lancé, l’autre exigeant de participer lui aussi, billet d’avion et frais de séjour pris en charge, à la réunion des concessionnaires portuaires qui se tenait le lendemain à Paris ? Est-ce en ordonnant aux services de la commission transports de la CCIR de couper les contacts avec le président de cette dernière qu’il croit qu’il va régler le conflit qui oppose entre eux certains élus de l’institution consulaire ? Ibrahim Patel devrait plutôt prendre conscience que les affaires qu’il a désormais à gérer sont loin, très loin, d’être simples. Il y a en effet un immense fossé entre les positions que l’on peut toujours exprimer quand on est dans une opposition gratuite et l’attitude qui doit être celle de ceux qui ont la responsabilité de diriger la maison.
Pour finir, saluons l’initiative de Madame Roselyne Bachelot, Ministre des Sports et de la Cohésion sociale, qui vient de demander aux instances régionales de toute la France de réfléchir à ce que pourrait être une bonne politique nationale en faveur des Personnes âgées dépendantes (PAD).
Il est exact que la question que, dans notre plus profond inconscient, chacun d’entre nous se pose peut ainsi se résumer : « Que va devenir mon conjoint lorsque, bientôt, j’aurais fermé les yeux ? ».
A La Réunion, nous manquons de structures pour l’accueil de nos vieux, qu’ils vivent encore en couples ou non. Il est urgent que nous y réfléchissions. Entre les quelques foyers privés qui ne manquent de rien et dont le prix de la journée n’est pas à la portée du plus grand nombre, entre ceux qui, gérés par le tissu associatif, tentent de s’ouvrir aux vieux et vieilles de conditions modestes et qui se heurtent à de gros problèmes d’équilibre financier, entre les trois ou quatre maisons tenues par la communauté religieuse et qui rencontrent elles aussi des problèmes de restructuration, il manque des milliers de chambres dans toute l’île. Et de même que la scolarisation de nos enfants a été un jour déclarée obligation et priorité nationales, l’accompagnement de notre population âgée et dépendante va peser sur nos consciences à tous.
Qu’on en prenne… conscience et qu’on agisse pleinement, voilà qui n’a rien d’anormal, ni de déplacé.
Raymond Lauret
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