L’intercom’...

4 septembre 2004

Pour de très nombreuses raisons, la coopération intercommunale a de plus en plus de vrais partisans. Les dotations exceptionnelles qu’elle rapporte aux collectivités concernées ne sont pas négligeables. Mais ce n’est pas l’essentiel.
L’essentiel reste - de l’avis des tenants de l’intercom’ - “l’invitation” à laquelle sont “soumis” les élus de plusieurs communes que rapproche la géographie. Ces élus sont invités à considérer qu’il existe bien une réalité d’unité de bassins de résidences et d’emplois. Et qu’il y a, par conséquent, une grande stratégie à partager pour l’aménagement du territoire, avec ce que cela suppose de réflexions à mener, de principes à partager, d’humilité à faire preuve et de sens de l’écoute et du respect de l’autre à développer. De patience et de fermeté aussi...
C’est l’essentiel, car c’est le plus difficile à obtenir de soi et des autres dans la mesure où nous sommes les héritiers d’une culture d’opposition cyclique que beaucoup d’entre nous ont la tendance aisée à transformer en opposition permanente.
C’est l’essentiel parce que, finalement, l’épreuve porte en elle les bases mêmes du développement vrai, durable donc.
Il est heureux que la direction administrative du T.C.O. soit consciente de l’enjeu et ait proposé aux élus de l’Ouest un séminaire de réflexion sur les enjeux des finances en Communauté d’Agglomération. Ce séminaire s’est déroulé avec le concours d’un organisme de formation parisien, DEMOS, dont l’animateur, M. Servais Locko, sut être à la hauteur d’une démarche qui n’aurait pas atteint son objectif si elle était restée confinée aux seuls aspects fiscaux de la question.
Les élus présents sont allés à la rencontre des perspectives d’un développement basé sur l’idée de solidarité. Nous y reviendrons sûrement, puisque c’est assurément nécessaire. Mais que cela fait du bien de savoir qu’il est sans doute possible que, demain, des Réunionnais voudront et sauront dépasser clivages et sens de l’aubaine pour partager des points d’intérêts communs... De ces points qui font passer l’intérêt général avant les simples contingences cantonales...

Raymond Lauret


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