Là-bas, on précise qu’il « est urgent de dégager... »

1er septembre 2004

Ce lundi 30 août, les services du TCO (Territoire de la Côte Ouest) échangeaient avec des responsables de la CCIR (Chambre de commerce), de l’ADIR (Association pour le développement industriel de La Réunion) et du CPI (Comité de pilotage de l’industrie), sur la problématique du développement économique.
Au cœur de la discussion : le foncier. Tout en restant égal à sa réputation d’animateur de la bonne perspective d’une industrie pour notre île, particulièrement accrocheur et exigeant, le président du CPI, Guy Dupont, a pu se féliciter qu’à terme, la communauté de communes de l’Ouest devrait offrir "du terrain" en quantité non négligeable : deux fois 2.000 mètres carrés dans les Hauts, à Vue Belle et à Bras Mont Vert ; 35 hectares en ZAC Environnement du Port ; 26 hectares à Moulin Joli, à La Possession ; 30 hectares à Bois de Nèfles Saint-Leu. Sans oublier les fruits du méticuleux souci des maires successifs du Port de “geler” du terrain stratégiquement important.
La question de l’hippodrome de Cambaie ne fut pas en reste. Il y a ceux qui sont pour et qui - pour la voix, le regard et la conviction de Sophie Béraud, Marie-Laure Bouthillon ou encore Roberto Alangarom - ont su dire qu’il convient d’offrir une parenthèse de convivialité urbaine au cœur d’agglomération de l’Ouest ; il y a ceux qui sont contre, parce que 50 hectares à trois pas des quais des installations portuaires, cela n’est pas neutre pour notre développement ; il y a ceux qui pensent que si l’hippodrome devait échouer dans la mission qui est la sienne, à savoir capter une partie du flux financier des 800 millions de francs qui chaque année s’évadent à cause du PMU, vers des caisses nationales, alors, au final, on aura préservé du terrain pour les exigences du développement tel qu’il sera dans la seconde moitié du siècle présent. Ce dont les générations d’alors nous remercieront.
Ce fut une soirée utile qui devrait permettre que ceux qui doivent mieux se connaître deviennent les acteurs complémentaires et complices du nécessaire développement.
Ce fut utile et nécessaire. Et cela tranchait avec “l’ambiance” qui doit régner dans cette commune de notre île (et dont nous tairons ici le nom pour que nul ne cherche à nous faire un faux procès d’intention !) où il a été dit à un chef d’entreprise que son activité de concassage dans le lit de la rivière fait de la poussière, ce qui gêne l’implantation d’une (très) grande surface et qu’en conséquence, "il est urgent de dégager". Alléluia !!!...

Raymond Lauret


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