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27 octobre 2010
Il y a dans notre vie des instants où ce que nous entendons nous marque profondément. Nous ne savions pas grand-chose, peut-être même rien, de celui ou de celle pour qui nous nous étions déplacés. Et puis, là, devant nous, les témoignages d’hommes ou de femmes que nous savons différents, et qui convergent pour dire…
C’était lundi après-midi, dans la cour de l’espace funéraire de Commune Prima. Nous étions venus saluer Louis Dominique Paoli qui était décédé deux jours auparavant. Il y avait là ses proches, épouse, enfants et petits-enfants, ses amis, ceux donc qui l’avaient connu. Il y avait aussi ceux qui ne l’avaient jamais rencontré de sa vie et qui étaient venus pour témoigner leur sympathie aux membres de sa famille.
Premier à prendre la parole, Camille Bourhis nous rappelait qu’« il y a 70 ans, le jeune Louis Paoli signait un engagement sans condition… que l’on peut dire purement patriotique, acte par lequel il offrait à la France une grande partie de sa jeunesse pour qu’elle retrouve sa place parmi les grandes Nations, dans l’honneur et le respect de la parole donnée ». Et, s’adressant aux enfants de celui dont il partagea lui aussi sur le champ de bataille le généreux destin, le délégué à La Réunion de la Fondation de la France Libre eut ces mots montés du fond du cœur : « Vous pouvez être fiers de votre père qui laisse derrière lui ce long sillon, fruit de l’honneur et du courage ».
La voix marquée par l’émotion, Paul Vergés sut faire partager à toute l’assistance l’étonnante insouciance de ces jeunes gens qui ne se posaient pas alors de questions sur les risques qu’ils avaient pris en demandant à être volontaires pour aller défendre eux aussi, loin de leur terre natale, la plus belle des causes, celle de la liberté de tous les peuples de la terre. Evoquant avec une étonnante précision ce que furent tout d’abord l’engagement, ensuite l’embarquement et le voyage jusqu’en Angleterre, puis la préparation militaire avec ces mots du Général de Gaulle disant des Cadets qu’« ils ont consolé la France », et enfin l’affrontement dans les campagnes de France, de Belgique ou de Hollande sans avoir à seulement penser qu’on pouvait ne plus en revenir, celui qui choisit à 18 ans de regarder lui aussi droit devant lui amena plus d’un dans l’assistance à mesurer la grandeur de ces jeunes d’alors. Avec “Loulou” Paoli, avec d’autres encore, Paul Vergès a vécu ces moments que l’on n’oublie pas, parce qu’ils vous offrent de connaître vos limites pour les dépasser.
Quand un peu plus tard, Dominique, la fille ainée de Louis Paoli, après avoir dit un sincère merci « à l’Office national des anciens combattants… à la Fondation de la France libre… à Monsieur Paul Vergés dont la présence témoigne de cette si fidèle amitié… à Jacqueline, sa femme, pour l’amour et les soins dévoués et attentionnés dont elle a su l’entourer durant toutes ces années », quand donc, un peu plus tard, Dominique se tourna légèrement vers le cercueil où reposait son père, ce fut pour un ultime hommage : « Merci à toi, Papa, d’avoir su dire non à l’inacceptable. Vous avez été peu nombreux à le faire, vous que j’appelle des héros anonymes, avec Paul, Jean, Claude, Jacques et tous les autres et dont l’engagement fait notre fierté et notre honneur ».
J’étais lundi après-midi au milieu de ceux et de celles qui ne l’avaient jamais rencontré de sa vie. Mais, Bon Dieu, comme j’avais alors le fort sentiment d’avoir toujours connu Louis Dominique Paoli comme j’ai toujours imaginé et aimé les héros vrais de notre humanité…
Raymond Lauret
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