
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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9 mai 2011
Au moment où Madame Roselyne Bachelot invite les citoyens français à une réflexion dans le cadre d’un tout prochain projet de loi sur les réformes à apporter au régime d’accompagnement des PAD (Personnes âgées dépendantes), nous ne pouvons que nous réjouir d’un jugement que le Tribunal correctionnel de Saint-Pierre vient de rendre.
C’était jeudi dernier. Une dame âgée de 70 ans “comparaissait”. Il lui était reproché de s’être mise hors la loi. « Depuis 1998, relate Etienne Mvé dans l’édition du “JIR” de samedi, elle héberge des gramounes chez elle moyennant finance. Une activité qu’elle mène sans agrément du Conseil général, lequel a décidé de porter l’affaire en justice… ».
Un « grand bandit en jupon » que cette dame qui, elle le dira à la barre, a toujours voulu faire le bien autour d’elle et qui considère être dans le droit fil de sa conscience en aidant les gens en difficulté ? Citée comme témoin, la fille d’une des trois personnes âgées dépendantes dont s’occupait la prévenue dira tout simplement ceci (c’est toujours le “JIR” qui le rapporte) : « Ma mère, âgée de 92 ans, revit depuis qu’elle est installée chez elle. Cette dame s’occupe très bien de ses résidents ». Un tel argument, c’est le Cardinal Jean-Marie Lustiger qui nous le rapporte dans “Devenez dignes de la condition humaine”, appartient bien entendu à l’esprit et à la lettre du “Traité des devoirs” dans lequel Cicéron, qui vécut bien avant la naissance de JC, notait déjà que « le droit est identique à l’équité, autrement il ne serait pas le droit » et lui reconnaissait la vocation de se conformer « à la loi vraie, rationnelle, commune au genre humain, immuable, éternelle, qui ordonne le bien, prohibe le mal, impose le devoir ». Pour notre témoin, c’était le cri du cœur, un cri que nous aurions sans doute été nombreux à pousser si nous avions été à sa place. Un cri que l’avocat de la défense, Maître Mohammad Omarjee, viendra renforcer dans sa plaidoirie en évoquant « la solidarité réunionnaise » et « la bonne foi » de sa cliente. Un cri que les juges entendront après que le jeune avocat, ayant mis face à face, d’une part, les critères exigés par une institution et, d’autre part, le drame que vit un être humain et qui interpelle le citoyen, notera que, finalement, on reproche à quelqu’un de faire de la charité. « Eh bien moi, je crois en la charité » , conclura-t-il.
En ne condamnant la prévenue qu’à une amende de 2.000 euros avec sursis et l’obligation de régulariser sa situation, le Tribunal a montré que les juges peuvent être des hommes et des femmes pour qui le droit, s’il doit rendre la justice, ne peut ignorer l’équité, l’humain, l’immuable qui ordonnent de mettre en avant la notion du bien, de prohiber le mal et d’imposer à tous le sens du devoir. Je ne doute pas que les services du Conseil général sauront trouver la souplesse qu’il convient pour que cette affaire (dont ils ne sont sans doute pas responsables) et toutes les autres qui lui ressemblent apportent une belle et réelle contribution réunionnaise dans ce qui est le plus important avec le débat actuellement lancé : comment faire face, avec le concours de notre population, avec ses qualités et avec ses défauts, à un problème de société dont nous savons qu’il va concerner demain bien plus de vieux et de vieilles qu’aujourd’hui.
Plus que jamais, aujourd’hui, il convient que nous rappelions ce que disait Talleyrand : « Administrer, ce n’est pas tout empêcher au nom du règlement, mais tout faciliter au nom du bon sens… » .
Pour terminer mon propos de ce lundi, quelques mots sur cette lamentable vague de boue qui est en train de ternir sérieusement en France l’image d’un sport qui ne mérite pas cela.
Le foot est un sport merveilleux. Il apporte à des centaines de millions d’hommes et de femmes de tous les âges, de toutes les conditions et sur tous les continents des moments d’uniques et de fortes émotions. Il permet à des dizaines de milliers de garçons de se surpasser et de décupler les qualités qu’ils ont, enfouies au plus profond d’eux. Il est une école de la réussite. Comme il est une œuvre d’hommes, il ne manque pas de points faibles. Mais, avec l’éternel recommencement qui s’enchaine dimanche après dimanche, la magie qui plane sur chacun des matches qu’il nous donne de voir ne s’arrête pas.
Seulement, voilà, des salaires plus que confortables, et que nous pouvons comprendre dès lors que le spectacle donné attire spectateurs et hommes d’affaires, ont inévitablement appelé de plus juteux et démentiels contrats. La machine qui s’était déjà emballée ne pouvait alors que virer, dans les couloirs des institutions, vers le monde des coups bas et des règlements de compte, ce monde à la recherche permanente de tout ce qui pète, pue et rapporte, de tout ce qui attise les instincts fâcheux et fachos. Un type va trouver à vendre un papier qui est le compte-rendu d’une réunion où un grave problème a pu être évoqué. Et va trouver chaussure à son pied. Car ce genre d’œuvre a ses chefs prêts à bondir de leurs trous. Pour ce genre de sale besogne, il existe toujours un acheteur qui pense pouvoir investir pour gagner des places dans le marché du pourri qui fait grimper audimat et dividendes. Le résultat, le voilà.
Le Foot dans tout cela ? Va bien falloir le reconstruire.
Raymond Lauret
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