
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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31 août 2009
Vendredi dernier, en fin de journée. Sur les quais réservés à l’activité pêche dans cette bonne ville du Port dont je fus pendant un quart de siècle adjoint au Maire, Jacques de Chateauvieux m’accueille au pied de son nouveau bateau. « Vous ici ! », s’exclame-t-il dans un large sourire qui excuse donc ce qui aurait pu me sembler un reproche. Ma réponse était toute prête. J’y avais pensé avant de venir, au cas où j’aurai été invité à dire deux mots. « J’y suis d’autant plus que la collectivité que je représente n’a pas eu à participer au financement de ce qui est une très belle réalisation ». Et, en toute sincérité, je lui adresse mes félicitations.
C’est qu’il a fière allure, le nouveau thonier senneur surgélateur de la SAPMER ! Nos lecteurs le savent. Dans son édition de samedi, comme ses deux autres confrères d’ailleurs, "Témoignages" en a dit l’essentiel. Et que, à l’heure des discours, la parole fut donnée au délégué des marins de nationalité africaine, lequel dira toute sa reconnaissance à l’armateur réunionnais pour avoir su offrir à des hommes du continent d’à coté cette fabuleuse chance de s’en sortir grâce au travail, voilà qu’il ne fallait pas omettre d’écrire, notre journal dut-il être le seul organe de presse à le souligner. Que Jacques de Chateauvieux termine son propos en insistant sur le souci qu’il a eu, avec cet équipement de grande modernité, de témoigner à l’intention des puissances industrielles du monde qu’il côtoie que, je le cite ici, « à La Réunion, nous ne sommes pas plus, mais nous ne sommes pas moins », cela aussi méritait d’être relevé. Ne serait-ce que parce que nous avons là un bel hommage qui, décidemment, nous rappelle que Laurent est né, il y a 33 ans, le 23 Avril 1955…
Bien sûr, tout cela ne saurait enlever du crédit à ce que Laurent Bouvier écrit dans "Le Quotidien" de samedi. Yannick Lauri, le directeur général de la SAPMER, ne l’avait d’ailleurs pas caché dans son discours inaugural. La prévision de doublement de chiffre d’affaires en quatre ans se fera « en transformant le produit de la pêche dans une usine à Maurice (5 millions d’euros) et en prévoyant d’investir dans une autre aux Seychelles (10 à 15 millions) ». Et quand la SAPMER « annonce l’arrivée en tout de trois énormes thoniers senneurs surgélateurs, c’est pour leur faire rejoindre les quais de Port Victoria ». Très juste, Laurent Bouvier.
Mais à l’heure où, sur tous les continents, le capitalisme mondialisé termine, en le peaufinant, son incontestable triomphe, faut-il s’étonner que Jacques de Chateauvieux utilise toutes les possibilités qu’un système économique bien rodé, dont, il ne faut pas l’oublier, il sort des écoles, apporte à quelques-uns de ceux qui disposent de la chance d’avoir quelques grosses fortunes ? Faut-il lui reprocher, à l’heure d’Internet et de l’avion, d’avoir compris que le monde est devenu un grand village et qu’il relève peut-être de l’esprit de solidarité de ceux qui ont réussi d’investir quelque peu également là où des hommes et des femmes sont eux aussi confrontés au souci d’un peu de développement pour un peu de mieux-être ?
Ne conviendrait-il pas qu’on arrête avec ces formes de l’hypocrisie bien pensante ? Tenez, on a cru faire de la démission de Jacques de Chateauvieux de la présidence de CBO Territoria un sujet de grande importance. La raison ? Il convenait que l’homme d’affaires réunionnais évite un conflit d’intérêts avec le projet GERRI dont il lui a été demandé d’être le président. À qui fera-t-on croire que, devenu simple actionnaire, Jacques de Chateauvieux se limitera à une seule « fonction de censeur qui lui permettra de participer aux réunions du Conseil avec une voix consultative », comme l’affirme Cédric Boulland dans "Le Quotidien" de samedi ? Le droit français ne manque pas de ces détails qui ont fait dire à Talleyrand, on y revient toujours, qu’« Administrer, ce n’est pas tout interdire au nom du règlement, mais tout faciliter au nom du bon sens ».
Je ne reprocherai pas à Jacques de Châteauvieux de continuer à travailler dans l’aménagement comme il l’a toujours fait, c’est-à-dire en pleine confiance avec Éric Wullai, lequel n’aura pas attendu son nouveau titre de PDG pour s’imposer dans le paysage de notre île. S’il est un reproche, un seul, que je pourrai adresser au président de la SAPMER, ce serait que, vendredi soir, ni lui, ni son directeur général n’aient pensé saluer publiquement le président du Comité des pêches de La Réunion, lequel avait pourtant répondu à leur invitation. Il y a des oublis qui s’apparentent parfois à de naturelles omissions. Ce n’est plus une faute. C’est une erreur et c’est bien plus regrettable.
R. Lauret
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