On t’a osé, Coco !...

24 septembre 2004

Je ne suis pas de ceux qui crachent sur la Police et sur la Justice. Je trouve qu’ils ont bien du mérite, ceux qui, en effectifs bien insuffisants, ont à veiller sur notre tranquillité et sur l’équité dans notre société. Et je passe volontiers sur telles ou telles bavures, qu’il faut relever pour qu’elles se reproduisent le moins possible.
Il arrive que la bavure soit tellement grosse, énorme, inexplicable, qu’on se dit qu’il faut alors la relever pour que l’on prenne garde de ces excès non réfléchis qui font le lit des exécuteurs des valeurs de la République et de ceux qui se moquent de toute morale.
C’est à tout cela que j’ai pensé, à peine mon téléphone raccroché, après avoir su ce qui t’est arrivé.
Venir, à 6 heures du matin, alors que tu te brosses les dents et que t’attend un bol de café chaud, alors que ton épouse et tes enfants s’apprêtent à te faire la bise, oui venir à 6 heures du matin, chez toi, t’embarquer vers le poste pour...
Pourquoi, au fait ? Pour des questions, sûrement nécessaires, sans doute urgentes, qu’on aurait pu te poser et auxquelles tu aurais évidemment répondu. Mais pourquoi ce théâtre au goût minable, cette brutalité, cette évidente erreur d’appréciation ?
On a osé... Toi, l’homme de droit, l’homme droit... on t’a osé. Dois-je craindre pour moi, moi qui m’efforce d’être droit sans être homme de droit ? Et vous autres, citoyens, qui, vous aussi, avez en notre Justice et en notre Police une attente totale ?
Je me plais à penser que les autorités ont été surprises par ce zèle déplacé et mal placé et qu’il sera dit qu’elles n’approuvent pas.
Amitiés à toi, Coco... et courage !

Raymond Lauret


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