Oui, trois fois oui...

3 septembre 2004

“Chapeau !”
C’est le mot qui me vient à l’esprit après la lecture du communiqué publié mercredi soir par l’Administrateur Supérieur des T.A.A.F. rendant publique la décision de Paris sur les quotas de légine pour la campagne de pêche 2004 - 2005.
“Chapeau” parce qu’il fallait oser, il y a un peu plus de deux ans, imposer au gouvernement qu’une nouvelle société soit agréée pour la pêche à la légine alors que ledit gouvernement prenait, à juste titre, la décision de réduire le T.A.C. (total admissible de capture) au motif que les actes de piraterie mettant en péril la ressource, il importait d’en limiter les prix autorisées.
“Chapeau” aussi parce que, dans nos temps où chacun fait attention à respecter des formes qui garantiraient un minimum de morale aux faits et agissements d’une classe politique trop souvent montrée du doigt par les électeurs, il fallait oser imposer la société dirigée par son propre fils et riche de capitaux issus de sa propre famille.
“Chapeau” encore parce qu’il fallait oser alors affronter - le temps que cela finisse tout de même par se tasser et être oublié - les commentaires de l’opinion publique et les écrits des journalistes, d’ici ou de métropole. Et il y en a eus !!!
“Chapeau” enfin, parce que après seulement deux campagnes de pêche, les choses sont normalisées et Pêche Avenir a réussi son pari : elle est désormais reconnue. La meilleure des preuves : la récente répartition des quotas de légine lui a retiré 38 tonnes par rapport aux 698 qu’elle avait obtenues l’année d’avant !
Vous le voyez bien : il n’y a plus le moindre traitement de faveur consenti par Paris... Tout est définitivement rentré dans l’ordre.
Oui, trois fois oui, “chapeau” Monsieur...

Raymond Lauret


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