Parlons Sport… de la finale de la Coupe des DOM, à la démission du président d’un club de foot et aux Assises régionales du Sport et du Développement Durable.

4 octobre 2010

Parlons Sport. Avec un “S” majuscule.
Le Geste de Jean-Pierre Bade…
Comme des milliers d’entre nous, j’ai regardé samedi soir sur Télé Réunion la retransmission de la finale de la Coupe des DOM. Sans doute comme beaucoup d’entre vous, j’ai pensé que nos compatriotes ont joué bien en dessous de leur valeur. J’ai senti que, pour ces étonnantes raisons que connaissent ceux qui ont un jour ressenti que sur leurs épaules reposaient les espérances de toute une frange de population, ils ont été paralysés par la peur de mal faire. Cela arrive à tout un chacun. C’est arrivé samedi soir à nos représentants. Ils ont perdu, sur tirs au but certes, mais ils ont perdu. Et la Martinique méritait, ma foi, de se voir attribuer le trophée.
De ce match où les attaquants de la Caraïbe ont été bien plus percutants que les nôtres, je retiendrais, comme geste à souligner, le comportement de Jean-Pierre Bade quand la messe fut dite parce que Emmanuel Ledoyen ne put arrêter le dernier tir au but martiniquais. Son geste fut d’aller étreindre son collègue d’en face et féliciter Guy-Michel Nisas pour une victoire méritée. C’est normal, me direz-vous. C’est normal et cela se fait sur tous les terrains de sport. Sauf que cela ne s’est pas fait à l’issue d’un fameux “Afrique du Sud – France”, lors du dernier Mondial, en mai-juin dernier. Vous n’avez pas oublié ? Alors, saluons…

Un président de club de foot vient de démissionner…
Ce que vivent la Jeunesse Sportive saint-pierroise et Patrick Candasamy devrait nous faire réfléchir. Le Président de la JSSP vient d’annoncer sa démission. Il n’en peut plus de courir derrière ces dépenses que les recettes de l’association ne peuvent pas assurer. Il n’en peut plus d’avoir à passer au club un temps qu’il ne donne pas à ses responsabilités de chef d’entreprise. Il n’en peut plus de savoir que seule la Mairie pourrait le sortir d’un déficit extrêmement lourd et qui va automatiquement encore s’alourdir alors qu’une Municipalité n’a pas, croit-il connaître, le droit d’éponger les déficits des associations. Il n’en peut plus de savoir qu’il est responsable, avec ses collègues du C.A., des déficits qu’ils ont solidairement creusés.
Question : Patrick Candassamy et la JSSP sont-ils les seuls clubs et les seuls présidents de clubs réunionnais à être dans cette situation ?

Les Assises régionales du Sport et du Développement Durable…
Dès que les actes de ces moments d’échanges qui se sont étalés sur toute une semaine seront finalisés et rendus publics, on pourra en mesurer leur apport au Sport réunionnais. Pour l’heure, et au vu de la séance de clôture qui s’est déroulée samedi, à l’Université de Moufia, on peut dire qu’elles ont laissé sur leur faim un certain nombre de participants.
Il n’est jamais facile, quand on évoque le Sport auquel on prend soin de mettre un “S” majuscule et qu’on n’en aborde que certains aspects – ici sa responsabilité dans l’indispensable engagement de toutes et de tous pour le Développement Durable – il n’est point facile de satisfaire tous ceux et celles qui ont à assumer chaque jour, dans des conditions de plus en plus difficiles et remplies de préoccupations de tous ordres, une mission de bénévoles alors que la République fait d’un grand nombre d’élus d’un autre ordre des indemnisés bien peinards comparés à ce qui est demandé au dirigeant sportif. Alors, alors forcément, dans les travées où on est venu avec l’espoir que…
Nous y reviendrons, obligatoirement…

Raymond Lauret

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