
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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4 janvier 2010
Bien que toute la presse, et plus particulièrement Témoignages et notre ami Yves Van Der Eecken, en ait parlé, je voudrais, Monsieur le Maire, cher Claude Hoarau, revenir sur cette piscine dont tu as, avec quelques autres de tes invités, posé la première pierre mercredi dernier.
Oui, ils ont bien raison, ceux qui, de Yvon Bello à Francis Luyce, ont dit avec toi que « le projet sort de l’ordinaire », que ce centre nautique marquera une étape dans notre manière de concevoir une piscine. Oui, tu as eu raison de poser, depuis le cahier des charges auxquelles devaient s’obliger les équipes appelées à concourir, la question de son autonomie énergétique pour un équipement qui ne pouvait pas ne pas s’inscrire dans la modernité de demain. Et j’ai été sensible au fait que tu rappelles que tout commença avec la démarche qui prévalut il y a un peu plus de 20 ans maintenant. Avec notamment Guyto Le Toullec et Robert Ardon, nous nous étions lancés dans un grand tour de l’île des Maires pour évoquer avec ces derniers ce que pourrait être une politique régionale de grands équipements sportifs. C’était dans le cadre des initiatives que pouvait prendre le Conseil de la Culture, de l’Education et de l’Environnement (C.C.E.E.) alors présidé par notre ami Robert Gauvin. Et tu as eu raison, mon cher Claude, de te souvenir qu’il fut alors acté que, pour le Sud de l’île, ce pourrait être un stade d’Athlétisme à La Petite Ile, un autre plus spécialement destiné au Football à Saint-Pierre et, s’agissant de la natation, une piscine à Saint-Louis. Notre proposition, fruit d’un travail de tous les Offices Municipaux du Sport réunionnais jugé exemplaire par la Fédération Nationale des O.M.S. sera aussitôt repris par le Président du Conseil Régional d’alors, le Docteur Pierre Lagourgue. Nous étions à la fin des années 1980.
Et ce mercredi 30 Décembre 2009, invité à m’exprimer en ma qualité de Conseiller régional chargé de la politique sportive, je ne pouvais pas, une fois soulignés comme devait le faire chacun des intervenants sa beauté et son caractère novateur, ne pas inviter tous ceux qui, à tes côtés, vont avoir à aller au bout du projet à inscrire ce dernier dans une démarche de développement durable encore plus prononcée. J’orientais donc mon propos sur la possibilité — que dis-je, sur la nécessité — de permettre à tous ceux et toutes celles qui le voudront alors de venir jusqu’à ce Centre nautique en utilisant leur vélo.
Monsieur le Maire, mon cher Claude, s’il peut paraître à celles et à ceux de notre génération trop imprégnés de la seule voiture automobile que monter à vélo relève de l’exploit physique, ce que nous pouvons comprendre, ce serait une faute politique que de ne point savoir que toutes les grandes villes du monde ont choisi “un plan vélo” pour faire face au coma circulatoire qu’elles sont en train de subir. Ce serait une faute politique de ne point voir que, dans notre île, ils commencent à être nombreux ceux et celles qui aimeraient tous les jours enfourcher leurs vélos, qu’ils soient simplement mécaniques ou qu’ils soient à assistance électrique. Car a-t-on besoin d’une voiture pour aller à l’école ou à son travail quand son domicile s’y trouve à moins de cinq kilomètres ? A-t-on besoin de bloquer 15 mètres carrés de parking à soi seul alors que le terrain ainsi gelé pourrait faciliter la politique foncière de la ville ? A-t-on besoin de passer tant de temps dans les embouteillages que l’on connaît et que l’on voit alors qu’à bicyclette nous ferions tout naturellement et quotidiennement notre quart d’heure de sport ? Et que, ainsi faisant, nous ne participerions pas à la pollution environnante ?
Et à ceux qui vont penser, sans doute en toute sincérité, que sur tel ou tel territoire cela grimpe parfois sec, il urge qu’on réponde avec pédagogie que, premièrement, ça ne grimpe pas sec partout et que, deuxièmement, il y a plus qu’on ne le dit d’espaces plats ou simplement vallonnés dans nos villes qui ne présentent aucune difficultés pour nombre de nos concitoyens. Que, troisièmement, il y a le fameux V.A.E., autrement dit le Vélo à Assistance Electrique, pour ceux d’entre nous qui pourraient ne pas pouvoir s’offrir une petite grimpette. Et puis encore, et puis surtout, faisons confiance à notre jeunesse d’aujourd’hui pour oser se lancer dans le défi des temps à venir, défi salutaire s’il en est : être un citoyen actif et fier dans le nécessaire engagement de tous pour sauver notre planète.
Si, mon cher Claude, tu partages ces quelques réflexions — et je suis sûr que tu les partages — alors, il faut prendre un certain nombre d’initiatives. La première, la plus simple puisque le mandataire du bureau d’études m’a confié que cela est aisément incorporable au projet, ce serait de prévoir des parkings pour vélos. Pas un vague terrain, fut-il protégé du soleil. Non, un parking élégant, genre silo à vélos sur deux ou trois niveaux, pratique et sûr, à l’image de ceux que l’on rencontre, par exemple, à Fribourg en Allemagne, là où prendre son vélo et le tram est un geste naturel dans une ville en mouvement et où la démarche de développement durable n’a pas attendu que Kyoto, Rio, Al Gore ou Copenhague tirent fort la sonnette d’alarme.
La seconde, la plus difficile j’en conviens, c’est de constituer un petit collectif de militants qui feront remonter jusqu’à toi et ton conseil municipal tout ce qu’il y a lieu d’entreprendre pour que, avec la population, cela commence à se mettre en ordre de marche. Il s’agit de choses toutes simples, qui ne coûtent pas cher et dont la force sera justement d’être, aux yeux des citoyens, tout à fait accessibles. Je te l’ai dit : j’en connais au moins deux Saint-louisiens qui ne demandent qu’à y aller : ton adjoint Max Bénard et le champion, Brice Payet. Et sans doute il y en a bien d’autres encore, en plus de Yannick Payet-Fontaine, un de tes précieux collaborateurs.
La troisième, elle est nécessaire et urgente. Elle est dans l’air du temps. Ca marchera, crois moi. Il s’agit pour toi, pour nous, à nos postes de responsabilités respectifs, de contacter les établissements bancaires de notre île, pour que soient mis à la disposition des ménages ou des comités d’entreprises des crédits remboursables sur 36 ou 48 mois qui permettent aux familles réunionnaises de s’équiper en vélos.
Mon cher Claude, je rêve que tu me prennes au mot et que tu nous invites à nous mêler à une réflexion et un travail saint-louisiens qui participent à l’émergence d’une attitude réunionnaise dans cet important domaine qu’est la mobilité urbaine.
La Commune de Saint-Louis aura alors été à la pointe de cette révolution culturelle que nous devons à nos enfants. Certains appellent ça tout simplement “la vélorution”. Cela vaut bien le coup, n’est-ce pas ?
R. Lauret
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Messages
4 janvier 2010, 19:22, par olivier
Je ne rentre pas des les affaires spécifiques à la réunion, simplement dire que le vae est une vélorution est faux. Le recyclage des batteries n’existe pas, elles font partie de ces déchets qu’on balance dans la nature. La vraie vélorution vient plutôt du vélo couché, qui permet de doubler sa vitesse moyenne par rapport à une bicyclette normale.
Enfourcher une bicyclette est moins fatiguant physiquement que de faire un trajet en bagnole. Et vous devriez faire comme dans de plus en plus de villes en France, récupérer les bicyclettes, les retaper et les remettre en service. Les ateliers de l’heureux cyclage ont commencé cette démarche depuis plusieurs années.
Quant à la façon dont la démocratie existe actuellement, ce n’est pas en élisant nos despotes que nous aurons des citoyenNEs responsables. On voit déjà comment le référundum a été pris en compte par les élus, comment se font les fumeux "débats" sur "l’identité nationale" ou les "nanotechnologies" avec citoyens choisis...