Qu’on ne compte pas sur moi pour dire, alors, que ça ronronne !!!

14 octobre 2004

C’est comme ça, la vie. Il ne faut pas désespérer de changer les hommes. Mais, Dieu que c’est long à venir !
Prenez par exemple Alain Bénard qui est loin d’être le plus terne de nos hommes politiques. Il y a peu - pas plus tard que la semaine dernière - il osait qualifier d’irresponsable “l’attitude des multinationales qui ont choisi La Réunion comme terrain de jeu”.
Ce qui n’est pas rien quand on est U.M.P., c’est à dire un parti politique entouré de ces multinationales qui n’ont aucun effort idéologique à faire pour vous soutenir avec ce dont elles disposent le plus en abondance.
Et la motion qu’il a tenu à lire lui même lors de la dernière séance plénière du Conseil régional, motion qui clouait au pilori la mondialisation du commerce, des affaires et des réseaux d’influences, en faisait un bon petit altermondialiste !
Pourquoi donc s’est-il cru autorisé à noircir le bilan et le travail de La Région dans le JIR d’hier ?
Quand il parle - histoire sans doute de rester dans l’ambiance de la dernière campagne électorale ? - de style malheureusement toujours “ronronnant”, se souvient-il que ce vendredi 8 octobre - c’était donc il y a moins d’une semaine - il posait la première pierre de deux centres nautiques : à Plateau-Caillou à 14h30 et à Vue-Belle à 16h ? Quels pourcentages du financement assurés à la commune de Saint-Paul par la Région ?... Combien ?... Vous pouvez parler plus fort ?... Nous n’entendons pas !...
En lui gardant toutefois tout mon respect, je lui dis, à Alain, qu’il va constater, avec par exemple son projet d’hippodrome, combien il faut de temps pour maîtriser le foncier, réunir les financements, ne pas se tromper quant au dimensionnement du projet lui même, ne pas se faire avoir par tous les sachants qui vont se précipiter sur l’aubaine, séparer le bon grain de l’ivraie, harmoniser l’ensemble des activités qui vont venir s’y greffer, se farcir Vergoz et autres socialisants, faire face à ceux qui ne comprendront pas pourquoi ce projet-là, solliciter (qui tu sais, Alain) pour expliquer, qu’au pire, on aura constitué cinquante hectares de réserves foncières pour les générations à venir, rencontrer les pousseurs qui, lorsqu’il n’y a pas de réunion hippique, aimeraient bien pousser un peu, les convaincre que ce n’est pas possible, intercéder auprès des autorités pour que ce problème soit réglé ailleurs et vite... Il te faudra du temps et de l’énergie.
Et qu’on ne compte pas sur moi alors pour dire que ça ronronne de l’autre côté de la Rivière des Galets.

Raymond Lauret


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