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28 juin 2010
L’énorme déconfiture que viennent de connaitre les Bleus en Afrique du Sud n’aura échappé à personne sur notre planète. En tout cas, ici où je me trouve en ce moment, ici au Québec où le football n’est pas, loin s’en faut, ni le sport roi, ni un sujet de préoccupation générale, ici donc, de cette mésaventure, la presse en a longuement parlé. Et sous des titres qui montrent bien que par de là la piètre performance sportive, il y a sans doute, hélas, bien plus important : un problème d’hommes dans une société qui patine et dont une équipe nationale peut devenir une sorte de révélateur.
De l’évocation du "Psychodrame chez les Bleus" au "Champ de ruines" constaté après les propos de Nicolas Anelka et la volonté déclarée par des joueurs d’ « éliminer le traître qui les a rapportés » , de « Ribéry qui demande pardon » à « l’entraineur de l’équipe de France, Raymond Domenech (qui) en a plein les bras avec les problèmes qui secouent son équipe » ou bien à Evra qui annonce : « Je dirai tout, tout ce que j’ai vécu comme capitaine… La France a besoin d’une explication pour ce désastre… Je vais la donner personnellement… ce que j’ai vécu, juste la vérité » ou encore de ce commentaire où le sous-entendu lancé par une Agence de presse n’est pas anodin pour évoquer « LES CRITÈRES INVISIBLES invoqués pour justifier les non-sélections de Hatem Ben Arfa, Samir Nasri ou Karim Benzema » , il y avait bien de quoi s’interroger en lisant la presse québécoise.
Au moment précis où, dans des conditions qui ne sont pas ce qu’il y a de mieux pour coller à la toute dernière actualité, sont écrites ces lignes, Thierry Henry n’a pas encore rencontré le Président de notre République. Lequel Président n’a pas hésité à annuler une entrevue pourtant déjà programmée avec les représentants du mouvement humanitaire pour écouter ce qu’a à lui confier ce joueur ! Recherche d’un quelconque effet de la part de Nicolas Sarkozy ou bien prise de conscience que nous sommes bien dans une société qui vient d’entendre de sérieux coups de semonces après certains propos tenus il n’y a pas encore longtemps par nos Georges Frêche ou nos Marine LePen ?… Sans doute avez-vous déjà la réponse à une grosse interrogation.
J’ai une grande envie, pour ma part, quitte à paraitre bien réducteur, de regretter ces temps où le foot était encore et tout seulement un sport que nous pratiquions pour le plaisir et pour l’amour des couleurs que nous portions. Nous nous défoncions pour notre club, c’est-à-dire notre ville, la ville où nous vivions au milieu de ses habitants qui étaient notre famille. En ces temps là, le fric n’avait pas fait son apparition. Aujourd’hui que, pour tels ou tels de nos footballeurs, on cite le chiffre de 9, 10 ou 12 millions d’euros comme revenus annuels dans tels ou tels clubs d’Allemagne, d’Italie ou d’Espagne, faut-il que nous nous étonnions que ces hommes soient davantage liés à ceux qui leur garantissent mensuellement de si grosses fortunes plutôt qu’à une Fédération ou à un quelconque Raymond Domenech dont la tache est de tenter de les unir alors qu’ils sont seulement réunis l’espace d’un moment, l’espace d’un moment de plus dans leurs emplois du temps chargés ? Je n’en veux à aucun de ceux qui ont été retenus pour représenter la France en Afrique du Sud. J’accuse seulement un type de société qui a placé le fric au centre des enjeux qu’elle propose au citoyen. J’accuse notre monde qui se moque bien de ne point voir la misère qui domine sur la Terre et la détresse qui emplit les regards de notre jeunesse. J’accuse, je le sais, dans le vide puisque nous fûmes et seront encore tellement nombreux à ne vouloir rien perdre du spectacle qui nous est promis quand les grands clubs du monde se rencontrent autour de ce ballon si cher à nos plus beaux souvenirs.
Raymond Lauret
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