Roger Demas, ou l’art de positiver...

27 août 2004

Comme nombre d’entre vous, j’ai regardé mercredi soir “Les nouveaux défis”, le magazine économique que déroule pour nous, sur RFO-Télé, le journaliste Christophe Giltay.
Plusieurs sujets nous étaient proposés, d’importance inégale bien sûr, mais tous également intéressants et révélant une formidable implication de ceux qui constituent le tissu créatif du savoir industriel et artisanal réunionnais.
Sur le chapitre de l’octroi de mer, Christophe Giltay a eu le flair heureux en choisissant d’interviewer Roger Demas, le PDG de la Socovoi, cette industrie basée au Port et qui construit des autobus.
Avec un art de la pédagogie qui ferait pâlir d’envie les meilleurs de nos professeurs en communication, Roger Demas sut nous apporter une démonstration des plus claires sur l’incohérence qu’il a pu y avoir dans l’écriture de la nouvelle loi sur l’octroi de mer.
Avec la simplicité des hommes qui vivent dans l’atelier les problèmes de leur entreprise, en bras de chemise, le geste éloquent, il sut aussi nous dire que l’attitude constructive du service des Douanes de La Réunion lui laisse l’espoir que la question est sur le point d’être sûrement résolue parce que bien posée par les élus et les responsables économiques pour être bien comprise par l’Administration.
Il convenait, en effet, de positiver. Et c’est sans rouler les mécaniques que, sans jeu de mots, Roger Demas a positivé.

Raymond Lauret


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