2009, le réveil de la jeunesse

De la participation aux grands mouvements sociaux à la création de l’AJFER, le réveil de la jeunesse est l’un des évènements majeurs de l’année écoulée.

31 décembre 2009

« Nou lé kapab » : c’est par ce mot d’ordre que la jeunesse réunionnaise a fait retentir dans l’opinion publique réunionnaise son désir de prendre en main son destin et de participer pleinement à la construction de l’avenir du pays.
Depuis plusieurs années, les jeunes réunionnais ont multiplié les signes d’engagement et d’implication dans la société réunionnaise. La participation des jeunes travailleurs, étudiants et lycéens aux grandes manifestations du COSPAR en mars dernier témoigne de l’ampleur de cette prise de conscience. À la suite de ces grandes mobilisations, les jeunes Réunionnais avaient manifesté leur volonté de prendre part à la consultation des États-généraux de l’Outremer. Face à l’impossibilité de faire entendre leur voix lors de cette vaste consultation, les jeunes ne se sont pas résignés. Réunis devant plus de 1.000 personnes et de grands témoins dont de nombreux élus et le président de la région Réunion, un groupe de jeune issus de tous les horizon se réunit à Saint-Pierre le 15 octobre 2009 pour annoncer la création de l’Alliance des jeunes pour la formation et l’emploi à La Réunion (AJFER).

Bataille pour l’emploi des jeunes Réunionnais

Au cœur de ce mouvement : l’emploi des jeunes réunionnais. Tout au long de l’année passée, les jeunes ont interpellé les institutions sur la situation tragique de notre pays, dans lequel près d’un jeune sur deux est victime du chômage. Inlassablement, les organisations de jeunesse ont dénoncé les injustices qui excluent les jeunes Réunionnais des emplois publics dans leur propre pays.
La création de l’AJFER est un pas décisif de la jeunesse réunionnaise vers la prise en main de son avenir : sans se cantonner à la dénonciation des inégalités, les jeunes proposent désormais des solutions pour construire l’emploi et la solidarité dans La Réunion de demain.
Ainsi, le grand rassemblement tenu par l’AJFER le 22 novembre dernier à Saint-Denis, a permis à plusieurs intervenants de décliner plusieurs initiatives par lesquelles la jeunesse peut espérer transformer le présent et affirmé haut et fort que la précarité et le chômage ne sont pas une fatalité.

G.A.


L’association pour la célébration du 19 Mars 1946

Se souvenir pour mieux avancer : telle est la démarche qui fonde l’engagement des jeunes de l’Association pour la célébration du 19 Mars 1946.

Fondée le 22 juin par Émilie Assati, l’Association pour le 19 Mars célébré est intervenue à plusieurs reprises au cours de l’année écoulée.
Peu après sa création, l’Association s’était fait connaître par une adresse au président de la République en faveur de la célébration du jour-anniversaire de la décolonisation, symboliquement signée par 1946 personnes dont de nombreuses personnalités. Par des conférences publiques et des points presse, les jeunes de l’Association ont à plusieurs reprises signalé le contexte de rupture dans lequel se situe La Réunion contemporaine. Après une conférence mettant en perspective historique la dynamique de décolonisation de 1946, l’Association a récemment pris position en faveur du Tram-train et de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise (MCUR). Au cours d’une conférence de presse, ses porte-paroles sont revenus sur la nature indispensable de ces deux outils du développement matériel et moral pour la construction de La Réunion de demain.

G.A


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