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Aurélie Hoarau, titulaire d’une licence en BTP
18 août 2010, par
« J’espère que les jeunes Réunionnais comme moi ne vont pas hésiter à se former afin de réfléchir à un développement logique et harmonieux de La Réunion », c’est le mot d’ordre qu’Aurélie Hoarau, titulaire d’une licence en BTP, veut faire partager.
Pour quelles raisons avez vous décidé de passer une Licence dans le BTP ?
- La formation que j’ai effectuée est un titre homologué niveau II de responsable chantier bâtiment que proposait le CIRFIM en collaboration avec le CESI (Centre d’enseignement supérieur de l’industrie), j’ai décidé de suivre cette formation afin d’avoir des connaissances essentielles pour l’exercice du métier de conducteur de travaux, puisque le bâtiment est une matière complexe, et qu’elle nécessite d’avoir des connaissances du point de vue technique, afin de mettre en oeuvre l’organisation mais aussi la gestion du chantier et de l’équipe.
De plus le bâtiment est un secteur évolutif qui offre la possibilité de travailler avec divers corps d’état et d’évoluer en tout temps. Je suis effectivement la seule femme sur le terrain, dans ma société. Au départ, les relations étaient difficiles puisqu’ils doutaient de mes capacités, mais à partir du moment où j’ai prouver que je savais apporter les solutions aux problèmes présents sur les chantiers, et que j’ai su installer le dialogue, tout s’est bien passé et ils m’ont fait rapidement confiance.
Mes projets pour l’avenir sont d’intégrer l’école d’ingénieur de Saint-Pierre ou une autre formation similaire et qualifiante.
Quel regard portez-vous sur la crise du BTP à La Réunion ?
- Je pense qu’aujourd’hui, la situation est catastrophique puisqu’on est à 4 mois de la fin de l’année et qu’il n’y a pas d’appel d’offres qui se débloque. Suite aux discussions avec les architectes et les bureaux d’études, mon opinion se confirme puisqu’ils n’ont pas de nouveaux projets ou très peu.
Pour preuve de la situation critique, avant la crise aucune centrale à béton n’appellait pour s’avoir si des livraisons sont prévues et il n’y avait pas autant de commerciaux qui se déplacer pour présenter leur produit. Aujourd’hui, les centrales nous livrent même un mètre cube de béton alors qu’auparavant pour ce mètre cube, elles ne livraient pas, les commerciaux appellent au moins 15 fois par mois, sans exagération.
La crise est très difficile pour tout le monde et tout le monde est etouffé par le système. Je pense que c’est désolant de voir qu’on a les compétences et le matériel mais pas le travail suffisant.
Comment voyez l’avenir dans ce secteur à La Réunion ?
- Pour moi et pour beaucoup lorsque le “bâtiment va tout va”. Je pense qu’à La Réunion, il y a un manque et une demande importante de logements sociaux et intermédiaires, et que de ce fait, des projets correspondants à la demande peuvent permettre un regain d’activité dans le secteur. Je reste optimiste pour l’avenir car La Réunion a encore de nombreux atouts permettant un développement certain.
J’espère que les jeunes Réunionnais comme moi ne vont pas hésiter à se former afin de réfléchir à un développement logique et harmonieux de La Réunion.
Propos recueillis par Céline Tabou
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