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Point de vue
16 février 2011
Depuis quelques mois, la grogne populaire gagne beaucoup de pays arabes d’Afrique et fait des émules. Elle provoque des inquiétudes auprès de nombreux autres dirigeants et chefs d’État africains, principalement chez ceux du Sud Sahara, car elle risque d’embraser le continent, et aussi des régimes politiques autocratiques.
Un tabou est brisé. Partout, dans les grands pays du Maghreb, on assiste à des soulèvements populaires inédits. Ce n’est plus une surprise pour personne. Tunisie, Égypte, Algérie, et même la Jordanie en font les frais, mais d’autres en suivront. La cherté de la vie et des denrées de première nécessité, le chômage des jeunes, la corruption en tous genres, le pillage des richesses, des confiscations illégales des terres cultivables, des raquettes de civils et des fraudes massives lors des élections sont autant de maux qui gangrènent les pouvoirs dictatoriaux qui gouvernent sans partage les États. Et ces peuples qui ont faim n’ont plus d’oreilles pour entendre, n’ont plus de patience pour attendre. Ils s’enragent à juste titre et réclament le rétablissement de la démocratie et la justice sociale. Rien de plus normal que de voir la démocratie — pouvoir du peuple par le peuple — prendre ses droits là où la liberté et l’égalité semblent être confisquées par certains. L’Afrique, ou certains pays d’Afrique en particulier, semble être dans ce schéma. Elle semble se réveiller et voudrait prendre en main son destin, si on lui laissait et donnait la possibilité.
Si ces mouvements de révolte légitimes sont bienvenus, appréciés et revendiqués, il n’en demeure pas moins que la prudence et la vigilance restent de mise. D’accord pour une révolution pour un changement radical de l’ordre social et un rétablissement de la justice sociale, mais non pour une violence savamment orchestrée, téléguidée et organisée pour déstabiliser des régimes démocratiquement élus afin d’imposer une dictature. Aujourd’hui plus que jamais, si nous accueillons ce vent démocratique qui, inévitablement, balaie tous ces régimes autocratiques et despotiques installés en Afrique, il est aussi souhaité que l’on commence à nous interroger sur les questions du sens que, désormais, nous donnions aux notions de démocratie, de gouvernance, de responsabilités des acteurs politiques, de libertés individuelles et de réelle indépendance d’une nation en Afrique. Ces réflexions, comme d’autres, doivent être les premières qui peuvent accompagner toutes solides contestations populaires, sinon tous les espoirs seront vains et laisseront le champ libre aux opportunistes de tous bords aux aguets, prêts à remettre en cause les acquis et mettre encore à genoux des peuples en liesse. Il faut l’intelligence de la “rue” dans sa révolution pour le changement, sinon lorsque les intérêts des “grands” et des “gros” sont en jeu, ils deviennent enragés et incontrôlables.
Bienvenu H. Diogo
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