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12 décembre 2012
La joie, le plaisir sont autant recherchés que l’on se sent baigné dans le bonheur. En même temps, on se demande si l’on doit nécessairement se plier aux contraintes et aux obligations que nous impose la société pour vivre pleinement ce que nous entendons par bonheur.
L’homme agit, construit et pense dans le but de favoriser un état complet de satisfaction personnelle auquel il aspire pour être heureux. Il tente tout pour parvenir à satisfaire ses désirs personnels et voir ainsi sa vie transformée et comblée. Cependant, ce bonheur ne peut tomber comme un don du ciel, même s’il y a une part de hasard, il faut, nous croyons, qu’il y ait des circonstances favorables pour accroître le plaisir. Mais on peut aussi penser que le bonheur ne peut pas atteindre sa plénitude lorsqu’il est imposé par la contrainte et particulièrement par des lois morales qui le restreignent. Des contraintes qui desservent le mouvement naturel vers lequel tend toute personne qui souhaite avoir la liberté de ses mouvements et de pensée.
La contrainte des lois
La volonté humaine est parfois censurée et inhibée par les lois morales qui imposent le devoir qui exige des privations, des concessions, des régressions, en somme, un sacrifice des désirs. Or, on ne peut plus aspirer pleinement au bonheur lorsqu’on rentre dans des négociations tendant à déléguer une partie de sa liberté. Le philosophe Kant, qui en a fait l’expérience, fait la remarque : « La Majesté du devoir n’a rien à faire avec la jouissance de la vie ». Accepter donc de faire son devoir peut sembler renoncer à sa volonté d’atteindre le bonheur. Mais on peut aussi faire de l’acceptation du devoir une nécessité qui n’est ni obligation, ni contrainte, qui, une fois accomplie, devient le chemin par lequel on peut accéder à la chose ou à l’idée vers laquelle on tend. En même temps, on peut se passer de cette nécessité en acceptant de vivre au collet de ceux travaillant dur, eux, pour éliminer les obstacles qui imposent la contrainte. Cette manière un peu égoïste peut servir notre cause. Il suffit de ne pas accepter de faire un travail comme les autres et de bénéficier des aides sociales pour mieux vivre et nous payer par ce profit tout ce dont on a besoin. Ce bonheur de nature personnelle reste un non-sens, car il n’est pas provoqué, mais acquis facilement sans difficultés, et il serait donc peu reluisant pour le récipiendaire.
En revanche, le devoir qui résulte de la pression morale, qui constitue une obligation créée par un ensemble de règles en usage dans un milieu pour pacifier la vie des citoyens, peut paraitre nécessaire. Car si l’on considère que l’obligation de scolarisation d’un enfant de moins de seize ans permet à ce dernier de s’instruire et de lutter contre l’analphabétisme, on comprendra aisément le bonheur que cela lui procurerait de ne pas dépendre de quelqu’un lorsqu’il doit lire un journal ou établir un chèque sans se tromper sur les chiffres. De telles obligations ne peuvent qu’être accueillies et souhaitées, car elles participent à la formation du citoyen qui sait respecter les limites de ses libertés. L’obligation qui est ce lien de droit par lequel une personne est tenue de faire ou de ne pas faire quelque chose n’est pas avilissante, surtout qu’elle s’applique à tous et personne ne peut s’y soustraire. Au contraire, elle assure la protection du citoyen et garantit son indépendance et sa liberté.
La désobéissance, garant de notre bonheur
Certaines obligations imposées par la loi érigée par des accords passés entre des groupes politiques ou les États peuvent être contestées et dénoncées, comme le font les Indignés, car elles vont à l’encontre des intérêts vitaux du citoyen. Lorsque le peuple n’est pas intimement associé aux décisions qui engendrent la gêne qu’il éprouve, pour sa survie, il doit retourner à son avantage tout ce qui l’empêche de donner libre cours à son penchant naturel. Tout ce qui restreint la liberté de l’individu contraint ses désirs et limite ses choix à décider, or, le bonheur est cette expression de volonté à vivre sans la contrainte. Obéir au devoir à faire, c’est ressentir une obligation qui n’est pas de nature à procurer le bonheur. Il faut bien que cela soit par un acte de volonté que l’on choisisse d’accomplir ce que l’on doit. Aux obligations qui ne constituent pas d’authentiques devoirs, il faut y renoncer pour son bonheur.
Bienvenu H. Diogo
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