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9 novembre 2011
Elles ne veulent plus s’embarrasser d’un homme plus gênant, plus collant et réclamant une femme taillable et corvéable à merci. Elles, ce sont les couguars, femmes d’affaires, mûres, expérimentées et prospères, qui ont sauté le pas pour s’extirper des poids et des regards des censures afin d’assumer le rôle de prédatrices sexuelles. Les moralisateurs les condamnent, les philosophes souhaitent qu’on loue leur courage et qu’on reconnaissance l’importance de leurs contributions aux débats de civilisation et de l’émancipation des femmes.
Un phénomène de société, qui en fait ne l’est pas comme on pouvait le croire. Depuis la nuit des temps, la femme a toujours fait son choix d’homme, même si, en certaines circonstances, la société ou plus précisément certaines traditions ou pratiques familiales lui en imposaient un contre sa volonté. Appelée "Couguars" aux États-Unis d’Amérique, cette appellation est déclinée sous le nom rébarbatif de "Femmes Adultères Dominantes" en Angleterre, de "Nana ou Mamie Benz" dans la côte ouest-africaine. Cette forme de vie aérée des femmes connaît une ampleur considérable en Asie et en Russie. À l’origine, la pratique concernait les femmes des campagnes, elle avait cours dans les régions où les maris se déplaçaient loin fréquemment pour des raisons agricoles ou de pêche. De nos jours, c’est l’ensemble des classes sociales qui est touché, et surtout la plupart des femmes à hauts revenus, qui ont réussi professionnellement, et qui sont aptes à se lancer dans des aventures avec des amants dont la plupart sont plus jeunes qu’elles. Ce qui n’est en somme pas une gêne pour elles. On peut les croiser aux bras de jeunes hommes beaux et avenants, des trentenaires en général.
Des femmes qui travaillent énormément tout une semaine et qui ne comptent pas leur temps de présence dans l’entreprise se paient en revanche dès leur sortie de travail, des plaisirs que le monde des loisirs peut offrir : soirées mondaines, soirées festives, croisières, des restaurants de gastronomie fine. En permanence dans la nouveauté et le changement : résidence, voiture, hommes et fringues. Puissantes, elles profitent massivement de leur « après-boulot », pour se donner les joies de vivre. Elles ne veulent rien louper de leurs désirs, tout ce qui pouvait taper sur leurs yeux devait leur revenir ou presque tout devrait se plier à leurs bons vouloirs. Ces couguars peuvent parfois, par goût du changement et de lassitude, se donner les moyens pour se payer le jeune premier, le plus charmant et le plus sexy pour un jour. Certains pensent qu’elles prennent leur vengeance sur les hommes.
Féministes de premier rang, elles ont acquis leur indépendance et leur liberté financières. Aujourd’hui, ces femmes dominantes, puissantes et très instruites, sont convoitées, adorées, vénérées et respectées. Elles bousculent les mentalités. Elles sont d’autant plus reconnues pour leurs compétences professionnelles, qu’elles sont plus écoutées pour leurs mots à dire. L’argent, le pouvoir et l’audace, leur accordent une force inégalable comparable aux aphrodisiaques, où elles tirent du sexe une marque de réussite, une prime en récompense. En revanche, l’un des mérites des couguars est de pouvoir ne pas s’encombrer des hommes une fois l’idylle passée. Aussitôt l’histoire arrêtée, elle tourne la page des fatigues des précédentes charges.
Couguars, Femmes Adultères Dominantes, Nana Benz…, ces générations de femmes rouvrent pour la postérité, une mode de vie sentimentale. Qu’on les apprécie, qu’on les accepte ou pas, elles écrivent une belle page de la relation complexe du couple homme et femme, elles ouvrent le débat, tant retenu sur la vie du couple et le choix individuel aux formes d’entrée en union comme à la sortie. Ce qui doit revenir à une convenance personnelle.
Ces femmes par leur courage et leur indépendance lèvent un tabou sur les non-dits des couples. Elles ont le mérite de poser le problème du choix de vie en couple. Ainsi, c’est à la fois le chemin qu’elles proposent et le débat qu’elles soulèvent, si débat doit-il y avoir.
Bienvenu H. Diogo
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