
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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12 décembre 2011
Se retrouver en « cessation de paiement » : telle est la pire crainte des gouvernements du monde contemporain. Et, dans le but de conjurer cette malédiction moderne, les États de la zone euro empruntent aux "Marchés financiers".
Lesquels, en retour, comptent sur les effets de la croissance économique pour rentrer dans leurs frais et réaliser de juteuses plus-values. Voici, en tout cas, sur le papier, la manière dont se présente le circuit financier du système mondial capitaliste.
On n’y trouverait guère à redire, si ce dispositif fonctionnait comme il prétend le faire… C’est à dire, en produisant une croissance économique forte, permettant grâce à la fameuse « main invisible » le partage équitable des richesses, et assurant en prime la sauvegarde de notre patrimoine environnemental commun.
Fable que tout cela. Loin des cercles vertueux qui n’existent que dans le monde enchanté de l’économie mathématisée, la concentration des richesses, l’appauvrissement général et la dette sont le lot commun des sociétés capitalistes.
Si bien que les États concoctent des plans d’austérité pour s’acquitter de leurs dettes domestiques et extérieures dans le dos de leur population qui en paye le prix fort.
La réalité impose donc de reconnaître que l’actuel mécanisme qui gouverne le monde éprouve ses propres limites. La crise ; le chômage massif ; la cherté de la vie sont de parfaites illustrations.
Et, sauf à persister dans la cécité et l’imbécillité idéologique, il est tout aussi évident de reconnaître à fortiori que les résultats des stratégies de règlement de la crise qui traverse l’Europe ont été peu probants.
Même le dernier Sommet européen qui s’est tenu à Bruxelles les 8 et 9 décembre dernier, présenté — pour la énième fois — comme « le sommet de la dernière chance » n’a pas tenu ses promesses.
Comment pouvait-il en être autrement ?
Bien peu nombreux étaient, selon moi, ceux qui y croyaient.
Surtout quand il est parfaitement établi que le problème de fond trouve sa source dans un mode de fonctionnement assis sur la seule valeur du profit exagéré.
Résultat : seulement 2% de la population détient 50% de la richesse mondiale.
Ces mécanismes génèrent de profondes inégalités. Pourtant, nous étions prévenus par les multiples crashes et crises des années 20, 30, mais aussi des décennies 80, 90 et 2000. Mais cela est une autre histoire…
Pourtant, aucune des parties impliquées et à l’origine même de cette crise de la dette ne semble vouloir agir concrètement pour remettre en cause ce qui doit l’être vraiment : l’ultra–libéralisme.
À force d’aller à l’eau, la calebasse va finir par éclater nous dit-on. Il est alors à craindre que celles et ceux qui professent cette forme d’économie devenue, selon le terme de l’économiste et sociologue Frédéric Lebaron une « croyance économique », plus inscrite dans un ordre que dans la science et dans la mesure, nous entraîne vers un « suicide collectif ».
Pourquoi ?
Parce qu’à ce rythme, si rien ne change, il nous faudrait, d’ici 2030, une deuxième planète pour satisfaire nos besoins d’occidentaux assis sur un mode de développement extrêmement dangereux ; éliminer nos déchets ; et pouvoir espérer maintenir en vie l’espèce humaine.
Or, croire en la possibilité d’une deuxième planète relève au mieux d’une douce folie qu’il faut néanmoins traiter en urgence.
C’est la raison pour laquelle, à la question de savoir s’il est nécessaire que notre Monde change de base de développement, ma réponse est : évidemment.
Pour celles et ceux qui verraient dans cette affirmation une quelconque posture idéologique, ils se trompent lourdement ; et il faudrait peut-être rétorquer que la foi dans les vertus du statu quo est, elle, la posture la plus idéologique qui soit.
Et, je me ferais un plaisir d’en discuter avec l’attitude qui caractérise un communiste réunionnais. C’est-à-dire avec un esprit d’ouverture et la capacité d’entendre les arguments de mon vis-à-vis.
Yvan Dejean
Membre du secrétariat du PCR
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