
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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30 novembre 2011
Si les États-Unis restent la puissance économique, grâce à l’exploitation récente d’un sol immense, qui rend possible une agriculture très mécanisée et une production très importante, ce n’est malheureusement pas le cas pour l’Afrique pauvre, qui dans 30 ans connaitra une explosion démographique de plus de trois milliards six cents milles habitants.
Avec l’exploitation intensive et massive des terres cultivables, au profit des puissances étrangères et surtout émergentes, on se demande si les Africains qui ne comptent que sur la taille élevée de la famille pour assurer la survie de la collectivité, finiront un jour par penser à une limitation des naissances. Tout aujourd’hui, nous prouve le contraire. Avec un pouvoir d’achat très faible, que restera-t-il à ces peuples déjà spoliés, et démunis, pour se parer de cette catastrophe programmée ? À l’évidence, le taux de fécondité va encore croître. Les prévisions du FMI de 7 enfants par femme déjà craintes, seront atteintes et dépassées. Quand on sait, que la famille nombreuse est un gage d’assurance-vie pour les parents africains, leur seule sécurité sociale !
Les exportations massives de produits locaux, et les exploitations des surfaces agricoles, suite aux nombreux contrats passés avec les pays du Nord, appauvrissent de plus en plus les paysans. Les récents accords de coopération ou d’échanges technologiques, noués avec quelques pays dits émergents, ne sont pas de nature à faire accéder les populations à l’autosuffisance alimentaire. Du coup, les populations ne peuvent profiter des récoltes qui sont destinées à l’exportation. Elles sont condamnées à la famine.
Ces accords qui lèsent les Africains, ne sont pas de nature à soutenir une baisse de la natalité et à stabiliser la fécondité des jeunes de moins de 20 ans. Ils vont à l’encontre des projets de ceux qui œuvrent pour un développement concerté des peuples. On doit s’attendre à l’augmentation du nombre des naissances, car les Africains continueront de penser que plus ils auront d’enfants, plus ils s’assureront d’une main-d’œuvre familiale qui cultivera les terres et constituera l’assurance vieillesse.
Avec la stratégie de conquête des terres cultivables par la Chine et le Brésil, qui s’accaparent un peu partout sur le continent, des zones de productions agricoles et industrielles, plus aucun choix ne sera laissé aux autochtones que l’exil.
Bientôt se développeront des mégalopoles avec la privation pour une communauté, du minimum vital. L’affaiblissement du pouvoir d’achat dans les campagnes contraint les jeunes à migrer vers les centres urbains à la recherche du travail, et du mieux vivre. Une situation critique, que certains partisans de déterminisme nous expliqueront par une malédiction de la nature, du climat, des sols. Fatalisme, que d’autres rejetteront en avançant un non-développement provoqué par l’accaparement des biens de consommation, des ressources naturelles et l’exploitation des hommes du Sudd dans le cadre d’une politique impérialiste. Tout illustre que le Nord et certains pays dits émergents désorganisent les modes traditionnels de production. Ils détruisent les sociétés africaines et leurs modes d’organisation, prétextant apporter leur savoir-faire, pour lutter contre le retard de développement. Ainsi, pour les aider, ils ont choisi de les faire entrer dans des accords de coopérations, qui détruisent les fondements premiers de progrès.
On peut désormais être sûr que toute politique tendant à planifier les naissances et à réduire la croissance démographique, en faveur de ses peuples au ventre affamé, sera vouée à l’échec.
Bienvenu H. Diogo
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