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17 avril 2013
La nature humaine valorise l’argent et les biens lorsque la personne en est détentrice, cependant, elle se met dans une colère farouche quand elle en est démunie et critique vertement ceux qui en ont et les moyens mis en œuvre pour en acquérir. Aujourd’hui, une sorte d’hypocrisie gagne certains citoyens et les politiques qui veulent jeter en pâture les riches dans cette conjoncture de crise économique et financière.
Le contexte économique fait qu’on entretient de plus en plus des relations difficiles avec l’argent et les biens. Ceux qui sont riches sont montrés du doigt parfois comme les fossoyeurs de notre économie, car, semble-t-il, ils s’accaparent de toutes les richesses et appauvrissent de plus en plus les citoyens. On dit qu’ils ne rejettent pas leur argent dans l’économie. Si ces allégations peuvent paraître vraies dans certains cas, il nous serait difficile par contre de la généraliser pour tous les riches. L’argent appelle l’argent dit-on, et s’ils ne le placent pas ou ne l’investissent pas dans des biens de production, ils auront du souci lorsqu’ils n’auront plus de revenus, et ils sont conscients que l’argent ne dort jamais.
La lecture du portrait social humain montre que l’homme vit de ses contradictions. Autant l’acquisition de biens lui donne le sentiment d’indépendance, d’inviolabilité et de toute-puissance, autant il déteste ceux dont l’intelligence et l’effort dans la réussite procurent argent et autres biens. L’homme mène des comparaisons erronées avec les autres sur leur fortune et jamais il ne pense adapter ses attentes à la réalité. Surtout après avoir fixé des objectifs irréalisables. Il ne se représente pas que les sources du bonheur ne sont pas que monétaires ou matérielles. L’acquisition de biens ne procure pas aux détenteurs un bonheur extrême. Même si nous ne devons pas le nier, l’agent contribue fort bien à nous épargner des soucis du quotidien, il est certain qu’il ne fait pas le bonheur. En fonction des objectifs que se fixe l’homme, il peut se sentir heureux en accumulant des biens et se constituer un patrimoine. Il en tire avantage, profit et plaisir. Il peut disposer en toute propriété ce qui lui appartient et ce qu’il possède. Il est cependant bien démontré que l’argent a un impact sur l’expérience du bien-être, mais celui-ci peut diminuer au fur et à mesure que s’allonge la vie. On peut s’en convaincre que la joie de vivre n’est pas proportionnelle aux comptes en banque. Et il est aussi difficile d’être heureux lorsqu’on vit dans la misère.
Dire qu’on doit accabler de tous les maux de la société ceux qui sont riches est une mauvaise attaque qu’on peut porter aux citoyens et surtout à ceux dont les efforts et le sort ont permis d’être en possession de patrimoines et de biens. Dans les civilisations autres qu’occidentales, on félicite ceux qui sont riches, ils sont reconnus, courtisés et montrés comme des exemples de réussite sociale. Il n’y a pas de jalousie, ni de haine envers ces personnes, au contraire, le respect leur est donné pour leur courage et leur ténacité. Nous nous souvenons encore d’un grand « milliardaire rouge » qui mettait à disposition de son parti une bonne partie de sa fortune pour soutenir les campagnes électorales ou pour des contributions à des œuvres sociales. Du moment que l’argent ou la fortune n’est pas acquis illégalement et que ces biens sont déclarés auprès des services fiscaux, nous devons nous préoccuper de notre propre sort, et souhaiter que ceux qui en ont réinvestissent une partie de leur gain dans les activités industrielles et commerciales pour la relance de l’économie, et par ce biais créer des emplois.
Les hommes politiques qui ont la chance d’utiliser leur intelligence et leur connaissance pour acquérir des biens ou qui ont par bonheur hérité de patrimoine important doivent continuer d’être des nôtres lorsqu’ils peuvent mener à bien la mission que le peuple leur confie. Ils ne sont pas à négliger, ni à détester s’ils ont fait fortune légalement dans notre pays. Ce qu’on exigerait d’eux dans leur mission, ce serait des résultats et non l’intérêt qu’on aura à apporter à leur porte-monnaie. Plutôt nous pouvons encourager ces riches à faire davantage de fortune légalement pour faire vivre autour d’eux tous ceux qui sont dans la souffrance.
Il est impossible aujourd’hui de satisfaire les cinq principaux besoins de l’homme sans argent, certes, il ne peut résoudre nos problèmes surtout de santé, mais il parait incontournable si nous souhaitons payer les services du bon guérisseur. Notre préoccupation devrait être de rendre plus humains ceux qui par leur fierté font la fierté de la France, et montrer que l’argent, l’homme et les biens peuvent s’unir dans un intelligent rapport. La solution autre possible serait de s’armer d’une dose d’optimisme pour amener le monde globalisé qui fonctionne sur la base de l’argent à constituer autrement la fortune à partir d’autres modes d’échanges et de rapports.
Bienvenu H. Diogo
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