
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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4 décembre 2013
La broderie de Cilaos, art spécifique traduisant la culture réunionnaise semble peu valoriser pour ce qu’elle représente dans la transmission des acquis et des valeurs, et pour l’histoire de notre île. Aujourd’hui la philosophie de Angèle Mac-Auliffe semble passer dans l’oubli. La continuité de la tradition par la formation reste incertaine, en ce moment, où on pense tous aux actions de formation pour juguler la crise du chômage.
On a tendance à oublier que les arts décoratifs ont une âme et une histoire qui méritent d’être perpétuées. La broderie de Cilaos , initiée dès 1900, par Angèle Mac-Auliffe, la fille du médecin des thermes de Cilaos, qui avait vite compris dès le début du 20e siècle, l’importance de pérenniser l’art de la broderie créole, et de former des jeunes filles pour lutter contre l’inactivité et l’oisiveté, afin de s’offrir leur indépendance sociale. Son activité de formation, reprise plus tard, après sa mort subite par les sœurs du couvent de Cilaos qui avaient poursuivi son œuvre de transmission de la culture, semble aujourd’hui être abandonnée. Or, c’est une filière de formation non négligeable, et à plus d’un titre valorisante à la fois pour ces continuateurs de la tradition et pour les futures artistes brodeuses qui par leurs génies inventifs contribueront en leur manière, à la perfection et à l’évolution de l’art spécifique Cilaosien de la broderie, cet art traditionnel qui fait la fierté de tous les Réunionnais.
Il est vrai que depuis, des tentatives de réhabilitation de cet art ont été menées, afin de répandre très largement cette pratique à Cilaos et dans d’autres communes de l’île. La commune de Cilaos a aidé et facilité en 1983, la création d’une association de brodeuses, regroupant près de 50 adhérentes. Appelée "Association pour la formation de la dentelle" située route des écoles, elle se donne pour but de sauvegarder et de développer la technique dite "des jours de Cilaos", faisant un clin d’œil à l’initiatrice Angèle Mac-Auliffe, qui baptisa son atelier de "Jours anciens". Avec la participation du Conseil général et du Commissariat à l’Artisanat, la commune construit en 1984 la "Maison de la Broderie". Il y a encore quelques années, l’Education nationale donnait l’impression de prendre la mesure de l’importance que requiert la formation des jeunes en ayant organisé durant une brève période un CAP de Broderies d’Art par le biais de la formation continue pour un petit nombre de stagiaires. Et depuis plus rien.
Aujourd’hui plus personne ne s’en soucie. Les acteurs du développement de l’île et les institutions de l’Etat, semblent négliger l’importance de préserver et de former la jeunesse à l’art et au métier d’art qui pourtant pourraient créer des débouchés professionnels et aider à pallier la carence de jeunes sans formation et sans emplois. Les seules âmes vaillantes qui se battent pour que l’art de la broderie de Cilaos ne tombe pas dans l’oubli, par la faute de quelques insensibles à l’art, méritent de prendre de repos mérité, car elles sont en âge de passer la main, même si l’art de la broderie reste leur passion. Ne vaut-il pas la peine de se battre avec eux pour la mémoire de Cilaos et d’Angèle Mac-Auliffe ?
La poursuite de l’œuvre de Angèle Mac-Auliffe parait urgente et vitale pour la mémoire, l’économie et la conservation de la tradition Cilaos-réunionnaise. D’autant plus que la transmission de la technique dite des Jours, doit continuer de génération en génération, et elle doit préserver son style de broderie traditionnelle populaire, très recherché et propre à notre île.
Bienvenu H. Diogo
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