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3 juillet 2013
Nous sommes dans la période des examens, parents, enseignants et institutions sont dans la prière. Pour les uns, il faut un grand nombre d’admis pour qu’ils soient récompensés du travail bien fait, pour les autres, c’est le vœu de réussite pour leur fille ou pour leur fils. Même si les buts ne semblent pas être les mêmes, on s’accorde à reconnaître leur objectif commun qu’est la réussite des jeunes. Tout est cependant dans la manière pour y arriver.
Aujourd’hui, des citoyens s’interrogent sur la valeur de l’enseignement, et si elle convient encore pour former et préparer le jeune à entrer dans la vie active ou se servir de son apprentissage et de ses connaissances pour se donner le loisir au travail.
Il est honnête de reconnaitre qu’un malaise s’installe dans l’Éducation nationale. Entre la conception de l’enseignement voulue par l’institution, la conception de la formation, le mode de faire passer l’enseignement selon les directives de l’Éducation nationale, les élèves et les parents, un grand fossé sépare tous les acteurs. Le différend réside dans ce qui doit faire l’unanimité entre les décideurs, les exécutants et les parents. Aujourd’hui, on encourage plus la paresse ou l’inactivité à tous les niveaux qu’on camoufle la fraude, les mensonges. Personne ne veut voir en face la réalité, on feint de méconnaître la réalité. Pendant ce temps, on ne rend pas service aux élèves qui ont besoin de se confronter à la réalité pour grandir et sortir de l’ignorance.
Aujourd’hui, et de plus en plus, on sacrifie les jeunes, on ne veut pas mettre dans leur main la « canne pour savoir pêcher ». Or, tout doit commencer par la philosophie de l’enseignement, c’est-à-dire savoir ce dont a besoin la nouvelle génération pour savoir lire, écrire et apprendre, puis comment donner les moyens aux enseignants de s’en approprier pour mieux dispenser ces savoirs à ceux qui leur ont été confiés. Mais il semble cependant que cela pouvait être possible quand, pour arriver aux succès, le maître pouvait avoir les mains libres de faire appliquer sans démagogie la discipline dans sa classe, sans hésitation ou sans la pression de son supérieur hiérarchique. C’est dans cette atmosphère que l’élève pour qui on crée le cadre de travail et de discipline à observer avec la grande attention comprendra ce qu’est étudier pour apprendre à faire et à être. C’est aussi dans ces conditions qu’on lui enseignera les valeurs du travail, compte tenu des contraintes que requièrent l’effort et l’investissement. Sinon, lorsqu’on a peur d’expliquer aux jeunes apprenants la notion de l’effort, qui se conclut par le couronnement des lauréats, on se trompe et on trompe tout le monde de l’Éducation, y compris ceux auxquels on doit inculquer cette notion. C’est en montrant à travers le sérieux qu’on y met que l’adolescent s’imprègne de la valeur de l’apprentissage scolaire. Celle qui ouvre les portes du « bonheur » par les connaissances acquises. L’enseignement doit être bien pensé pour ne pas constituer l’objet d’ennuis à ceux auxquels on confie la mission de les dispenser et à ceux que la moindre faille dégoûterait de l’objectif visé. Le contenu de l’enseignement doit donc être repensé à tous les niveaux du cursus scolaire, du primaire au supérieur, pour orienter et éclairer le futur citoyen vers de véritables choix professionnels.
Adules, parents et institutions scolaires ne doivent pas avoir peur de dire la réalité des faits à ceux qui sont censés prendre notre relève pour bâtir un avenir prospère. Il est donc évident que le travail du maitre nécessite une formation sans faille. On doit lui donner les moyens techniques et pédagogiques pour y arriver. Ce qui suppose que l’institution doit lui clarifier sa philosophie de réussite scolaire, lui donner les moyens pour y parvenir et si possible l’accompagner dans sa tâche par la reconversion de certains enseignants de plus de quinze années d’exercice du métier, rompus à la tâche, capables d’encadrer leurs collègues entrants. Peu importe les appellations qu’on donnerait à ces personnes ressources. On pourra leur faire confiance avant même que les inspecteurs scolaires se fassent la joie de veiller à la capacité de l’enseignant d’appliquer les directives, et de traduire dans le cours les méthodes ou la pédagogie à adopter. Nous sommes certains que, chacun assumant ses responsabilités, nous arriverons à accroître les chances de réussite des jeunes à entrer avec assurance dans la vie et à l’accès aux métiers. Nous sommes convaincus qu’une bonne formation, qu’un bon apprentissage effectué dans un cadre organisé avec l’observation d’une discipline rigoureuse seraient beaucoup plus significatifs et bénéfiques que le laisser-faire auquel on assiste tous, qui conduit à la fin à une évaluation de fin de formation, qui ne mesure pas les connaissances et les capacités réelles des apprenants. Plutôt pour satisfaire la hiérarchie, on triche avec les chiffres en demandant de “gonfler” les notes au moment des corrections. Ainsi, la France forme aujourd’hui des diplômés incapables d’occuper certains métiers pour insuffisance d’acquis. Cette situation fait douter des valeurs de nos diplômes et des connaissances acquises de certains candidats.
Bienvenu H. Diogo
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