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Point de vue
17 janvier 2012
Le matraquage publicitaire des médias occidentaux avait fini par faire croire aux Français et imposer aux mentalités européennes que les canons de beauté étaient des femmes minces, du modèle Claudia Schiffer ou Naomi Campbell. Les jeunes et les moins jeunes, à qui la nature avait été généreuse, en les dotant d’une poitrine forte, d’un corps voluptueux et captivant, du coup exprimaient d’énormes complexes à exhiber leurs formes, un mal-être les couvrait.
Un phénomène social brutal que peu de gens expliqueraient, sauf que l’évolution du corps à travers les âges nous était enseignée grâce aux arts. On apprend sur les grosses femmes plus qu’on en sait et plus qu’on en croit. L’art ayant toujours évolué entre des représentations réalistes et symboliques nous a permis de comprendre que, longtemps, les grosses femmes étaient appréciées, enviées et courtisées pour leur rondeur dans la société française, voire européenne. A preuve, les squares, les jardins français et autres lieux publics, comme par exemple la place des Droits de l’Homme de l’esplanade du Trocadéro, sont ponctués d’une multitude d’œuvres magistrales qui abordent les corps féminins sous des formes rondes, douces, reposées, offrant la grâce, le naturel et la beauté simplifiée.
Une hypocrisie ambiante gagne certains hommes qui n’osent pas afficher publiquement leur préférence, voire leur penchant pour la femme en chair. Leur manque de courage à avouer leur choix amoureux vient certainement de l’étroitesse de leur connaissance de l’histoire séculaire, de la séduction des femmes grosses couramment appelée femmes fortes. L’Histoire nous apprend sur le corps qui traduit la beauté, au sens normatif du terme, qu’à l’ère préhistorique, les sculptures donnaient à voir une représentation de femmes aux formes généreuses : seins, hanches, fesses, ventre. Même si à travers les femmes, ce sont plus les divinités et les princesses que représentaient les fresques plutôt que les femmes du peuple. Il est vrai qu’en Égypte, comme dans la Grèce antique, l’idéal féminin est celui au corps athlétique avec des seins pointus et une taille fine, parfois musclée. Mais au Moyen-Age, période dominée par la religion, la femme est peu représentée, on ne donnait pas cher au corps des femmes. Cependant, la peinture de la femme était le symbole de pureté ou de calamité. La maigreur était signe de mort ou de maladie. La peinture représentait des petits seins, un ventre rond et ferme.
La femme à la Renaissance, siècle du plaisir et du sexe, a une chair tendre, la poitrine pleine, les hanches bien larges, les bras charnus, le visage joufflu, le buste gras et rond. Tout le corps dans son ensemble était signe de richesse.
Du 17ème au 18ème siècle, la peinture faisait de la femme des corps en mouvement aux formes généreuses. Au 19ème, l’art se focalisait sur les grands événements (essor industriel et révolution), le 20ème siècle montrait encore par contre la femme ronde dont les positions traduisaient l’érotisme. En revanche, le gras n’est plus signe de richesse, la beauté devient minceur, voire la maigreur, puisque les aliments sont accessibles à la plus grande partie du peuple. Au lieu de représenter les corps tels qu’ils sont dans la société, c’est à la société de tenter de ressembler aux corps qu’on lui présente en modèle.
Le 21ème siècle, heureusement, bat en brèche le culte du corps idéal mince et fin, en redonnant valeur aux corps dits hors normes, grâce aux publicités et aux magasines féminins. En parallèle, le corps est exploité pour le commerce.
Cette tendance à idéaliser le format taille mannequin a commencé véritablement à changer à la fin des années 80. A cette époque, une certaine influence du « black is beautiful » venue des USA gagna l’Europe grâce à la musique importée des USA. C’est à ce moment-là que les hommes européens reviennent tout au moins officiellement à leurs anciens canons de beauté avec la découverte des artistes et des stars hollywoodiennes de formes généreuses très célèbres.
En réalité, la volupté comme critère de beauté de la femme est depuis les années 90 entrée à nouveau dans les normes. L’homme français des villes a rejoint celui des zones rurales dont la tendance restait officiellement aux femmes fortes et toutes en formes. Ils affichent désormais leur préférence pour les femmes en chair. Il n’y a qu’à voir les différents concours de beauté mis en place partout à Paris comme dans les DOM–TOM pour valoriser et promouvoir la beauté de la femme ronde aux formes voluptueuses. Ces atouts féminins qui complexaient hier les jeunes des villes sont assumés aujourd’hui aisément.
Ce serait manquer d’honnêteté intellectuelle que de nier les soucis d’obésité et de nuisance des excès. Néanmoins, reconnaissons aujourd’hui qu’un grand nombre d’hommes préfèrent les rondes même si toutes les beautés se valent.
Bienvenu H. Diogo
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