
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
17 juillet 2013
Les guerres, les tortures, les prises d’otages, la haine, l’esclavage, les meurtres, la méchanceté causés par les êtres humains sur les semblables inquiètent et interpellent sur le sens que chacun donne de l’humain.
L’individualisme imprègne tout notre être
Penser l’humain comme une liberté absolue tarde à se réaliser dans la vie dans notre communauté. Le comportement individuel de chacune des personnes dans nos sociétés est suffisamment étrange qu’on s’inquiète de certaines de nos attitudes et conduites entre personnes de même nature. La volonté de penser l’humain comme un être au monde doté d’une chair et engagé dans son temps suscite réflexions sur la place de l’être. La personne en tant que sujet habitant véritablement la planète Terre n’est pas admise comme l’espèce humaine capable de partager avec d’autres consciences sur le mode d’intersubjectivité. La relation à autrui est faussée dans cette dimension constitutive de l’humanité qui ne s’effectue pas dans la réciprocité. Plutôt on déplore qu’elle s’exerce dans les pouvoirs, l’indifférence ou dans la volonté de dominer. L’observation de nos façons de vivre montre que l’individualisme gagne le maximum d’individus qui se croisent sans se sentir, sans se voir et sans se rencontrer, elle participe ainsi à l’aggravation de l’indifférence qui se généralise dans nos rapports entre personnes.
Contrairement à l’humanisme qui prône la fraternité, l’individualiste préfère placer la personne et son épanouissement en dessous de ses valeurs. Le caractère humain bienveillant qui traduit le sentiment de compassion envers son prochain semble ne plus être que dans l’imaginaire et ne trouve plus sa place dans la matérialité du fait. A ce stade de la réflexion, face à ce que les êtres humains produisent, on image ce que demain sera. L’observation des faits humains de multitudes de personnes ramène à une société où l’entraide en famille, le partage et la fraternité deviennent des vocables sans consistance et sans symbole, à tel point qu’on se demande si l’intelligence humaine ne se perd pas. Des familles qui s’éclatent et s’entretuent pour des questions d’héritage ou de simples biens matériels, ou parfois qui n’ont de liens que de superficiels. Des repas familiaux qui réunissent la fratrie autour du patriarche se raréfient par manque d’ententes dans les foyers. Des rivalités et des luttes intestines de pouvoirs conduisent à l’écrasement des faibles par les puissants, voire à l’extermination des peuples, à l’esclavage ou à l’exploitation honteuse et brutale des ressources terrestres ou marines de certains peuples sur certains continents, provoquant ainsi des déséquilibres à tous les niveaux sur différents points du monde. La poursuite effrénée de gains et l’emprise de la compétitivité font oublier la notion de solidarité. Le développement de l’égoïsme fait oublier la contrepartie. Ce phénomène social qui renforce l’individualisme laisse des traces même dans les jeunes générations, où l’on voit naître les pouvoirs des plus forts qui rackettent et tuent gratuitement ceux qui cherchent à leur résister. Pire, leurs propres parents n’ont plus de sens pour eux, sauf s’ils consentent à leur donner tout ce qu’ils veulent sans contreparties. Ainsi oscille cette vague de la jeunesse qui ne cherche pas à être accommodante, mais exigeante. Il est inutile qu’on leur demande de ressentir de l’amour pour les parents.
L’Homme est loup pour l’Homme
Ce monde qui n’admet et ne reconnaît plus le sens de l’humain tangue et n’hésitera pas à force de casser les repères humains, la maison planète. Puisque, de plus en plus à la recherche de ses propres intérêts, il ne se soucie plus de l’écologie humaine et de sa protection. Or, il détruit l’humain par son comportement irresponsable, moral et physique. Tout semble présenter l’être dans son animosité face à sa propre nature tellement qu’il est dans la destruction. Tout semble donner raison à ceux qui considèrent que l’homme ne parvient pas à sa maturité et que son intelligence paraît être incomplète et presque inutile. L’individu humain conscient de soi doit pouvoir communiquer avec sa communauté, il ne doit pas chercher à se détruire, ni à détruire par ses idées, ses actes et ses activités la réalité matérielle vivante qu’est la personne ouverte sur autrui. Ce n’est pas par le repli sur lui-même qu’il sera support des valeurs morales tant attendues de lui. On espère plutôt de la personne cette dignité à s’identifier en son semblable.
B ienvenu H. Diogo
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)