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27 mars 2013
La démocratie est le régime politique dans lequel le peuple exerce par le dialogue sa souveraineté lui-même ou par représentants interposés. Le dialogue social suppose celui qui se noue entre membres d’une même communauté ou nation, et qui place la personne au centre des sujets autour desquels des décisions politiques sont prises. En démocratie, les décisions prises doivent être le résultat d’une concertation et d’un échange entre les citoyens et leurs représentants, même si, matériellement, un tel dialogue permanent est difficile à organiser.
Le citoyen doit être instruit et cultivé pour agir en acteur crédible de ce dialogue politique, lequel suppose inévitablement des connaissances, à commencer par celle des textes qui fondent les lois. C’est seulement ainsi que le citoyen peut réaliser l’exigence de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, laquelle, dans son préambule, exhorte chacun à comparer les actes du pouvoir avec les principes.
La Déclaration des droits de l’Homme pose le principe de la libre expression, en vue d’échanges et d’un dialogue sur les questions de la cité.
Le dialogue, lieu de la démocratie
En démocratie, les décisions doivent être discutées et justifiées. Elles ne peuvent être de simples expressions des opinions de quelques-uns. Elles doivent être des confrontations d’arguments qui se concluent sur des consensus. Une libre communication des idées fait vivre la véritable vie politique au sein d’une cité, où la culture rejoint l’action. C’est grâce à la circulation des arguments que le citoyen peut s’ouvrir aux autres et se sentir libre sous la protection des lois auxquelles il participe à sa constitution et les respecte afin que la paix règne dans la cité. Tout citoyen est en droit d’user de cette arme de la communication et sans contrainte, ni entrave, pour donner son point de vue sur la conformité ou la déviance des propositions politiques. C’est donc pour cela qu’il semble nécessaire que des décisions politiques ne puissent être prises que si les citoyens sont consultés. Elles sont prises pour et par eux. Leur accord est donc nécessaire pour qu’il reflète les intérêts communs afin qu’ils s’y engagent. D’où l’intérêt de les y impliquer. Aujourd’hui, les constitutions démocratiques, par le vote, et la libre communication, par l’intermédiaire des médias, des associations, renforcent le principe démocratique de la conformité ou de la déviance des lois.
Le droit à la parole
La cité se construit grâce à l’ensemble des citoyens qui ont le sentiment de jouir de leur liberté sous des lois qui sont discutées et élaborées en commun en fonction des besoins humains et auxquels la nécessité oblige à garantir son application. Dès lors, les citoyens sont rassurés qu’ils sont tous soumis aux mêmes lois qui valent pour tous, car tous sont traités également sans condition. La liberté d’expression dont ils peuvent disposer signe l’effectivité de la réalité du dialogue. Cette liberté leur confère la possibilité de pouvoir prendre publiquement la parole et de s’exprimer sur leurs opinions. La disposition des élus à libérer la parole publique et à être en capacité d’écoute du citoyen serait envisagée afin que triomphe la démocratie. On ne peut créer le bonheur des individus si l’on ne peut s’humaniser.
Le troncage du dialogue
Le monologue ou la mascarade de dialogue savamment entretenu par certains des élus politiques, qui méprisent la parole du citoyen, n’est pas de nature à créer les conditions de paix dans la cité. Ce faux dialogue dans lequel la voix citoyenne n’est pas prise en compte peut être les conséquences de la méfiance et du désintérêt du citoyen pour la chose publique, de la perte de confiance en les élus et la fracture sociale. Le citoyen est démotivé par ces pratiques qui l’éloignent du cercle de pouvoirs qui le réduit en consommateur muet. La volonté de certains politiques qui utilisent l’arme démagogique pour imposer leur diktat sur leurs administrés est souvent l’expression de leur ignorance de la force de la parole citoyenne qui balaie les imprécisions et fait jaillir les lumières de la vérité démocratique dans ses principes.
Les citoyens, principalement ceux cultivés, doivent prendre conscience de la nécessité à imposer le dialogue social aux élus, qui refusent de lui reconnaître son rôle de médiation aux problèmes sociaux. Le savoir et le style de pratiques des connaissances de chacun sont indispensables pour bâtir une cité. Les médias sociaux, les nouvelles technologies de communication sont des moyens non violents dont, individuellement ou en associations, les citoyens peuvent se servir pour résoudre les problèmes sociaux.
Les citoyens, mis à l’écart, moins sollicités doivent s’émanciper de cette démocratie représentative où tout est pensé et déterminé pour eux. C’est à eux de dire ce qui leur convient pour leur existence. Ils doivent amener les élus comme les civils au dialogue par ce dispositif de pouvoirs collatéraux en restant très actifs auprès de leurs représentants, s’ils veulent peser de tous leurs poids dans les décisions politiques. La seule issue qui leur reste, dans ce cas, est de se mobiliser au sein des structures de démocratie représentative ou participative, en faisant rencontrer des locuteurs réels et libres, qui vont échanger en tenant compte de l’avis des uns et des autres, et surtout ne cédant pas au sentiment de fatalité, qui les réduirait au silence.
Bienvenu H. Diogo
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