
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
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2 novembre 2011
Depuis une semaine La Réunion brûle. Le feu ravage tout sur le Parc national, patrimoine mondial de l’UNESCO. Une folle et incontrôlable vague d’incendie déferle sur l’Île. À la réactivité attendue, c’est la paralysie et l’inaction qui ont répondu.
Un drame écologique
Pendant que le débat s’animait, entre les explications scientifiques, qui justifient l’origine de l’incendie par la foudre ou le volcan, et la vision de certains citoyens, qui voient l’œuvre de pyromanes, les pompiers locaux, les spécialistes de feux, les agents de l’Office national des forêts, tous menaient seuls sans relâche et dans la fatigue, une lutte acharnée contre la propagation du feu. Malgré leur courage et leur témérité à affronter le danger, près de 3000 hectares de forêts sont déjà partis en fumée. La propagation du feu, dans les zones difficilement accessibles, ne laisse aucune chance aux vaillants soldats. Ces derniers, dépourvus de moyens humains et techniques, ne pouvaient sauver les 24 espèces végétales protégées, les quelques lézards endémiques, les exploitations agricoles, et quelques habitations qui font la fierté de l’Île. Rien de la forêt tant convoitée n’est plus épargné par cet incendie.
L’irresponsabilité ou la surdité délibérée ?
Face à l’ampleur du phénomène, et devant l’impossibilité des hommes du feu à circonscrire l’incendie, le représentant de l’État assurait certain que : « tous les moyens sont concentrés sur cette zone Sud-Sud-Est », et que l’arrivée d’un avion bombardier de la métropole était inutile. Ce à quoi s’oppose l’intervention du premier responsable des pompiers, qui avertissait déjà par l’affirmation : « la situation est critique ». Sans tarder, il a aussitôt, mobilisé l’ensemble des pompiers volontaires et réclamé des renforts de la métropole. Les braves soldats qui combattaient le feu annonçaient les limites de leurs moyens. En réaction à l’ampleur des dégâts, ils attiraient déjà, l’attention de la population. À l’irrésistible avancée du feu qui donnait vertige, les pompiers avaient prévenu que les quelques hélicoptères engagés dans la lutte, risquaient d’être cloués au sol, à cause du renforcement du vent. Ils affirmaient de surcroît que le plafond nuageux assez bas ne favoriserait pas la tâche aux pilotes. Tout était dit pour faire décider la métropole à envoyer des bombardiers d’eau, mais le représentant de l’État continuait à camper sans raison apparente, sur sa position en évoquant l’inopportunité de l’arrivée des bombardiers géants.
La Réunion est-elle un département de seconde zone ?
Tout porte à croire que devant l’urgence écologique, on n’a pas jugé nécessaire d’envoyer plus tôt le bombardier d’eau, pour sauver le Parc réunionnais, français, classé patrimoine mondial de l’UNESCO. On se demande pourquoi les appels au secours des élus locaux, dont celui réitéré par la députée-maire Huguette Bello, n’ont pas été entendus. Y–a-t-il eu d’abord, des calculs politiques ou une évaluation des coûts du déplacement du bombardier d’eau ? La vie humaine et la protection de la nature ont-elles un coût ?
La colère des écologistes était-elle entendue quand ils exigeaient déjà, « l’intervention immédiate de l’État mais également l’ouverture d’une enquête publique afin d’identifier les responsabilités impliquées dans ce désastre » ? Qu’ont attendu, depuis une semaine, le ministre Penchard et le gouvernement, pour enfin nous annoncer tardivement l’arrivée de deux bombardiers et pour manifester la solidarité gouvernementale au peuple réunionnais durement éprouvé ? On a comme l’impression que sans la pression des élus et de la population, l’État ne cédera pas.
Cette catastrophe écologique, montre d’une part, la mauvaise gestion des espaces écologiques de la Réunion, et de l’autre, affiche la vraie face de certaines élites politiques, qui se soucient peu à l’amélioration de la dynamique végétale. Malheureusement, une brousse impénétrable très sensible à l’incendie vient combler ce vide écologique laissé par ceux-là qui ont choisi, contre la cause de la défense de notre mère Nature, l’indifférence.
Bienvenu H. Diogo
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