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Point de vue
29 novembre 2012
Dans quelques années, les habitants des villes seront plus nombreux que les ruraux dans le monde. Le mouvement migratoire vers les villes touche tous les pays, à tel point que le phénomène d’extension rapide de la ville vers la proche campagne est redouté. Cette croissance urbaine ne laisse plus personne indifférent : les décideurs économiques et financiers comme les écologistes défenseurs d’une politique de protection de l’environnement et de justice environnementale.
Le défi de l’aménagement urbain durable
Le mode de gouvernance des villes évolue, les villes acquièrent de nouvelles attributions. Aujourd’hui, les politiques ne peuvent plus décider seules de l’aménagement urbain, ils doivent associer la participation citoyenne, qui exige l’écoute de ceux qui vivent la ville au quotidien. Leur contribution semble nécessaire pour assurer à la ville un équilibre durable entre les besoins de mobilité, de facilités d’accès à la cité et la protection de l’environnement. Une politique cohérente et modulable ne peut réussir sans l’implication de ces acteurs incontournables. L’étalement urbain est responsable des dégradations environnementales et de la détérioration des conditions et de la qualité de vie en ville. La taille des villes varie en fonction des densités d’agglomération. Il revient alors, dans un but d’efficacité, aux collectivités de mutualiser leurs ressources afin de répondre à leurs propres objectifs et de concevoir une stratégie d’actions qui réponde à leurs préoccupations. Le projet d’aménagement doit être défini en partenariat avec différents acteurs de la vie publique et en concertation avec les habitants. Il parait donc nécessaire qu’une politique urbaine ambitieuse basée sur des principes d’action respecte à la fois les priorités sociales, économiques et écologiques.
Requalification urbaine et justice environnementale
La réhabilitation urbaine, notamment au travers de la réalisation de « quartiers durables » , tend à engendrer de la polarisation sociale néfaste, qui met en opposition l’équilibre entre les dimensions sociales et écologiques du développement. La requalification doit tendre à encourager la mixité sociale, réduire les effets qui éloignent de la cité certaines catégories de populations vulnérables. La révision des politiques axées sur les dimensions sociales et écologiques du développement urbain aiderait à réfléchir sur des objectifs basés sur la justice environnementale, qui ne mettront de côté aucune communauté, aucune frange de la société. Certes, les politiques de mixité sociale ne réussissent pas souvent et semblent ne pas former une réponse satisfaisante aux inégalités territoriales identifiées. Les opérations de requalification urbaine provoquent cependant des transformations à la fois des activités et des populations qui paraissent bénéfiques pour tous.
Un nouvel agencement des priorités de l’action publique
Les villes connaissent un changement de régime d’urbanisation, caractérisé par un étalement spatial et une fragmentation fonctionnelle des espaces bâtis. Des transformations qui augmentent les nuisances environnementales liées au trafic, à la pollution et au mitage du paysage, qui mettent en compétition des populations aux capitaux économiques, sociaux et culturels fortement différenciés. Les collectivités locales se sont trop souciées d’encourager l’implantation dans des zones pavillonnaires pour ne pas porter préjudice à l’équilibre budgétaire de leur ville. Les opérations de constructions récentes entreprises qui allient l’écologie du bâti avec l’amélioration de la qualité du cadre de vie semblent être une des réponses à rendre le « vivre en ville » attractif. Afin de parvenir à l’urbanisme durable, le champ de la justice environnementale parait particulièrement fécond et un changement d’échelle d’analyse des priorités semble nécessaire pour appréhender la complexité des mécanismes producteurs d’inégalités socio-spatiales.
L’amélioration de la qualité du cadre de vie
L’attrait de la cité est induit par les objectifs de l’urbanité durable. En cela, il faut un projet ambitieux qui combine les prévisions à long terme et la nécessité d’agir dans l’immédiat. Ce qui suppose la mise à égalité des populations face aux pollutions, aux nuisances et aux risques environnementaux. En outre, il faut faciliter l’égal accès de tous aux aménités de la ville par des mesures qui vont dans le sens de la transformation des modes de consommation, de la production, de déplacements, de récréation, etc. Des mesures de planification spatiale seront nécessaires pour limiter les déplacements domicile-travail et pour un rapprochement de l’habitat et des activités. L’encouragement des usagers à abandonner le tout-automobile pour d’autres modes de transport plus respectueux de l’environnement serait conseillé.
Lorsque les défis de la durabilité socio-économique, de la gouvernance urbaine seront intimement associés aux défis de l’aménagement urbain durable, la ville redeviendra un espace de conquête.
Bienvenu H. Diogo
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