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14 novembre 2012
L’espèce humaine, riche ou pauvre, attend toujours ou espère que lui tombe dessus un hasard heureux provoqué par la chance. L’aboutissement de cette attente du bonheur, pourrait-on le considérer comme un gain de biens durables, ou tout simplement un évènement agréable passager ? Si cet acquis peut être bénéfique pour celui qui le désire, comment pourra-t-il le rendre éternel et en même tant le faire partager autour de lui ?
La quête du bonheur
Tout sujet aspire au bonheur et il se donne les capacités de provoquer les conditions de ce qui créerait l’objet du désir. Et puisqu’il veut le bonheur pour satisfaire l’objet de son existence, il admet changer l’état de son existence par sa transformation. Cependant, tout bonheur est relatif, et cela suppose une réflexion sur l’accord possible entre l’être et le monde.
Le bonheur et notre société
La société croit de plus en plus en la certitude du bonheur et en fait l’apologie en mettant en avant l’amélioration des conditions de la vie sociale. La religion catholique, en revanche, rejette toute l’idée, et considère qu’il n’en existe pas dans ce monde d’ici-bas. Mais avec les progrès techniques et technologiques, qui rendent moins pénibles les tâches humaines, et favorisent des avancées dans bien des domaines de la vie pratique, l’envie d’acquérir des biens pour améliorer les conditions de vie et satisfaire les besoins humains fondamentaux fait sentir ce besoin du bonheur. Ainsi, certaines catégories de gens voient en la possession de ce bonheur le moyen de s’affranchir de la domination d’un maître. Des groupes humains qui ont pu se soustraire du fardeau de l’analphabétisme, de l’illettrisme, de la pauvreté, de la dépendance sous toutes ses formes expriment leur bonheur de se sentir libres de leur opinion et de leurs mouvements, parfois confisqués par une minorité dominante. Pour une population humaine qui ne cesse de s’accroitre, l’accès aux moyens de production et de consommation de marchandises est rêvé pour garantir une vie de plus en plus heureuse.
Le bonheur et la moralité
Kant nous enseigne que le bonheur ne peut constituer un but pour l’existence morale qui, elle, ne doit être réglée que par l’idée de la loi émanant de l’autonomie de la volonté. Le bonheur acquis au cours de la vie terrestre lui parait manquer de plénitude. Rousseau dénonce lui aussi cette espérance du bonheur en affirmant qu’il s’agit de l’aliénation de l’être dans l’extériorité et dans un paraitre trompeur : « C’est en vain qu’on cherche au loin son bonheur quand on néglige de le cultiver en soi-même ». Le bonheur résulte de décisions humaines, il ne réussit que pour celui qui sait se situer au bon endroit au bon moment du hasard. De l’avis des sages, il ne dépend que de la pratique de la vertu, qui est récompensée par nos efforts, qui est la pleine réalisation de ce pour quoi on est apte. L’homme qui veut le bonheur, c’est celui qui se consacre aux choses de l’esprit (pensée rationnelle), sans être sujet à l’absence de trouble (ataraxie). On l’atteindra en sélectionnant nos désirs et en ne donnant satisfaction qu’à ceux que la nature rend possibles et nécessaires. Il ne peut constituer un but pour l’existence morale.
Le bonheur n’est rien de plus qu’une utopie
La passion qui engendre la recherche un peu excessive de biens, qu’on peut estimer indispensables, pousse parfois à la déraison. Certains peuples ne connaissent pas de confort et pourtant ils vivent à peu près convenablement et se trouvent fort bien en l’absence de cet amas de matériels compliqués et coûteux que nous entassons chez nous pour exhiber le luxe. Le bonheur qui rend heureux est celui qui fait de nous des individus capables de ne pas croire à une hiérarchie des choses, et de ne pas voir trop d’intérêts au progrès matériel. Certes, en certains cas, l’acquisition des produits des inventions techniques et technologiques permet de gagner du temps et d’énergie, mais elle ne fait notre bonheur que lorsqu’elle aide à faire avancer les idées et les hommes. On ne peut donc lorgner le confort que lorsqu’il peut faciliter la vie mentale.
Le bonheur, qui a du sens, sortira le monde du paraitre. Il est celui qui considèrera les biens non comme une fin en soi, mais un moyen en vue d’une fin, il renforcera notre mémoire si nous voulons vivre heureux dans le futur.
Bienvenu. H. Diogo
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