Le carnage sur les axes routiers à La Réunion

10 octobre 2012

Bientôt, il n’y aura plus de jeunes à La Réunion et le taux de fécondité de la France chutera. Les conduites agressives sur nos routes occasionnent une perte de maîtrise du véhicule. Les vitesses excessives augmentent la force de l’impact lors d’une collision, et le risque de blessure grave ou de décès s’accroit. L’autorité des routes doit y mettre un grand coup d’arrêt.
Des comportements irresponsables sur nos routes restent un danger pour tous les Réunionnais. Il n’y a pas de jour ou de semaine, sans que les familles ne déplorent la perte accidentelle d’un des leurs ou de proches, suite à une mauvaise conduite des usagers de route. Certains conducteurs jeunes, roulent à des vitesses trop élevées pour la route, brûlent les feux rouges, refusent de céder le passage. Ils créent des accidents qui n’impliquent pas seulement leurs passagers et eux, mais également ceux du véhicule heurté.
Outre la vitesse, le taux d’alcoolémie trop élevé de certains conducteurs, le non-respect du port de la ceinture et la fatigue du conducteur engendrent les causes de décès d’origine criminelle, surtout dues à l’affaiblissement des facultés. Les raisons de cette résistance passible à l’observation des règles de sécurité restent cependant inexpliquées. Toute la population est favorable à la limitation des vitesses, le préfet renforce la prévention, mais force est de constater une aggravation dans la voie de l’échec que le succès attendu. La sécurité sur nos routes se dégrade ainsi au fil des années.

Mettre fin à l’impunité sur les routes

L’Etat doit s’inquiéter un peu plus de l’insouciance et de l’irresponsabilité de certains conducteurs à La Réunion. Les causes des accidents restent les mêmes, années après année. Les accidents mortels sont imputables au non-respect des limitations de vitesse, à la pratique de vitesses inadaptées à nos routes. L’alcool et la consommation de stupéfiants au volant demeurent un fléau dans le département et sont surtout les causes des accidents mortels. C’est maintenant que le préfet doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les auteurs d’incivilités sur nos routes se soucient un peu plus des aiguilles de leur compteur qui ne cessent de grimper.
Les Réunionnais ont tout de même le droit à profiter dans la tranquillité des axes routiers, pour tout lieu où ils souhaiteraient s’y rendre, sans être chaque fois tentés de penser au pire. Voici plusieurs années que sont envisagées des sanctions à l’encontre des irréductibles récidivistes. Une coopération des agents de la police nationale, de la gendarmerie nationale et des juges devient urgente, afin de poursuivre implacablement ces conducteurs effrontés et mettre fin au carnage insensé. Certaines règles et sanctions sont à revoir pour une plus grande efficacité des missions ainsi que la formation des conducteurs. N’empêche qu’outre la prévention, il ne sera pas de trop de renforcer les contrôles routiers, d’interdire les excès de vitesse dans cette zone de fortes densités, en encourageant davantage les peines les plus sévères comme la mise en fourrière systématique des véhicules conduits par les délinquants routiers. Des mesures comme la suspension des permis de conduire sur-le-champ après infractions pendant un long temps, feront réfléchir ceux qui se croient encore tout autorisés dans l’impunité.
Nos routes à La Réunion font peur, elles déciment des milliers de jeunes, et seule la volonté de préserver les « espoirs de demain » par nos autorités compétentes, freinera ce danger d’extermination d’une catégorie de population active de notre société. Formation, pédagogie et énergiques sanctions seront les premières solutions que nous préconisons.

 Bienvenu H. Diogo  


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