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Point de vue
2 février 2011
Dans la cour d’école comme dans les classes, on ne cesse de déplorer les manquements au règlement intérieur. L’indiscipline, l’agitation, le rejet de l’autorité, du travail et du silence, les actes gratuits de violence, les injures, les agressions constituent le lot quotidien de faits dont se plaignent élèves, professeurs et parents. En quelques années, on a franchi le rubicon. On a franchi tous les paliers de tolérance.
Des comportements répréhensibles, maintes fois dénoncés, mais qu’aucun des principaux responsables d’établissements, ni les conseillers d’éducation, ne prennent véritablement en compte. Ils semblent être dépassés par les évènements. De petites mesures sont souvent prises pour apaiser la colère des parents, et se préserver du mécontentement de la hiérarchie.
Cet immobilisme et cette absence de réponses immédiates efficaces expliquent l’écart entre les discours théoriques officiels, généraux et généreux, et un empirisme tâtonnant, affectant toute action visant à rétablir la sérénité dans les écoles.
Au lieu de contraindre et d’accompagner les parents des élèves en difficultés d’adaptation scolaire, on préfère adopter un comportement mou et laxiste. On laisse les enseignants gérer au mieux, à leur niveau, les cas qui parfois dépassent leurs compétences. Il ne faut pas surtout que cela fasse des vagues, tout va bien dit-on ! Le discours est bien rodé et conventionnel. On laisse perdurer la situation. C’est après que les manquements aux règlements intérieurs aient atteint un seuil critique d’intolérance, que plus rien ne peut plus être caché que, subitement, on trouve les faits suffisamment importants pour décider d’un Conseil de discipline.
De qui se moque-t-on ?
En réalité, des instructions sont données pour éviter des renvois définitifs d’élèves dans les établissements scolaires publics, surtout pour les moins de seize ans. Au cas où cela devrait se faire, on devrait assurer leur réinscription dans un autre établissement. On déplace ainsi le mal sans le soigner. Aucune proposition de solutions concrètes et définitives n’est apportée. Ce n’est pas en changeant d’école que l’adolescent changera de comportement, il faut traiter le mal dont il souffre.
Plutôt que de vouloir se substituer aux praticiens, il serait peut-être plus honnête de se démarquer du discours institutionnel et d’orienter, dès les premiers signaux, ces élèves détectés en difficultés d’adaptation vers les professionnels compétents.
Obliger les élèves à faire leurs punitions, être ferme dans la stricte application des sanctions, obliger les parents à consulter et à viser les carnets de correspondance, puis encourager de fréquentes commissions éducatives seraient déjà un pas significatif fait dans la résolution des problèmes que créent bons nombres d’élèves aujourd’hui. Ces actions simples, rigoureusement conduites, auront plus de sens éducatifs que les mascarades de Conseils de discipline, faits pour se donner bonne conscience, qui, en fait, n’ont plus une valeur de sanction aux yeux des jeunes adolescents récalcitrants.
On peut donc résoudre les problèmes d’élèves en difficultés d’adaptation scolaire en s’y prenant tôt, sans recours au Conseil de discipline, qui n’a plus aucune valeur éducative dans une société de l’éphémère.*
Bienvenu H. Diogo
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Messages
2 février 2011, 11:35
Ce point de vue est intéressant et constructif.
Il est vrai que la tendance a toujours été "pas de vagues". Celui qui met en évidence un problème se le voit reprocher alors que plus on attend plus il sera amplifié. L’enseignant ne communique pas ses problèmes car il se sent systématiquement dévalorisé par ses collègues et l’administration. De plus en cas de litige ou der suspicion, il est "présumé coupable".
Il y a aussi les parents justiciers qui reprochent systématiquement à l’enseignant une attitude non laxiste...
Précisons que le conseil de discipline ne concerne que les collèges et lycées.
À l’école élémentaire, un élève ne peut pas être exclu. Il sera éventuellement changé d’établissement.