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6 mars 2013
A quelques jours de la Journée de la femme, nombreux sont nos compatriotes qui prient tous les Dieux que cesse la violence gratuite faite aux femmes en France et à La Réunion en particulier. On ne naît pas violent, mais on le devient, pensent les citoyens qui espèrent la disparition de ce fléau social qui prive les familles des êtres chers.
Jadis, les hommes se déplaçaient toute la semaine, voire tout le mois pour aller travailler. Ils revenaient le week-end pour rejoindre la famille et passer d’agréables moments avant de repartir pour de longues journées de travail. L’ambiance familiale était excellente, l’homme se sentait utile pour sa compagne et pour sa famille, il pouvait travailler et rapporter le salaire du fruit de son travail pour subvenir aux besoins des siens. La violence exercée alors par l’homme était dans le cadre de survie et la solidarité entre les hommes était de rigueur. Mais peu à peu, les progrès technique et technologique ont permis de rapprocher le lieu de travail du domicile conjugal. Les emplois se trouvaient à proximité, les hommes étaient devenus sédentaires. Des femmes aussi pouvaient travailler et gagner un salaire. L’homme sent alors son pouvoir de domination du clan familial diminuer. Son égo en prend un coup, il ne détient plus seul le pouvoir financier, et il se voit obliger de partager les rôles au sein du foyer. Son égo prend le pas sur la logique, car il souhaiterait continuer à assujettir sa compagne à ses goûts, ses désirs, ses passions et sauvegarder ainsi ses intérêts. Mais confronté à la réalité sociale qui lui impose désormais le devoir de répondre aux exigences du quotidien, à savoir répondre aux questions existentielles, accepter le partage des rôles en couple, être ouvert aux discussions dans le couple. Et constatant qu’il ne détenait pas toujours la vérité sur tout, il se sent dessaisi de ses prérogatives et frustré de ne plus être le seul au foyer pour décider unilatéralement de tout dans le couple. Manquant de capacité à argumenter et à défendre ses idées, il voit perdre sa légitimité, car ne pouvant plus fuir le domicile pour raison de travail, il adopte du coup plutôt un comportement violent refusant toute possibilité de négociation ou les occasions d’écoute avec le partenaire.
Cette attitude condamnable n’est pas innée, elle vient de la défaite des géniteurs et de la société, qui sont tous responsables des comportements humains. Les géniteurs n’ont pas su inculquer par l’éducation morale le respect et l’égalité entre l’homme et la femme, ils ont failli à leur mission en mettant la femme en position de subalterne envers les hommes. Longtemps, ce regard de l’homme vis-à-vis des femmes a prédominé. L’organisation sociale place la femme en infériorité par rapport aux femmes. Les grandes sociétés traitent différemment l’homme et la femme, à diplôme égal, la rémunération de l’homme est supérieure à celle de la femme. La parité homme et femme, au sein des unités de travail tant prônées par le législateur, a du mal à trouver son expression partout où il se doit. Et lorsque le hasard fait qu’on élit une femme à la tête d’une société, ou d’une collectivité locale, tout acte de déstabilisation est entrepris pour faire échouer l’entreprise. Les hommes acceptent encore difficilement d’être dirigés par les femmes, et pourtant, c’est une réalité indéniable de considérer la contribution de la gent féminine dans le développement de notre société. Le sexe dit fort n’admet pas de se départir de sa fausse identité et revenir aux choses essentielles qui fondent les relations du couple, l’égalité dans le faire-ensemble semble manquer d’humanité et seuls les géniteurs et le travail sociétal ont la possibilité de faire observer, dès le jeune âge, cette vérité à la gente masculine.
La religion est aussi capable d’humaniser les hommes, quand elle ne sacralise pas le mâle qu’elle place au-dessus du sexe dit faible, le féminin. Leur enseignement influe sur le comportement masculin, qui nie toute capacité du sexe féminin jugée immature, voire pas assez suffisante pour décider de tout.
Désespérance
La loi du marché et l’appât du gain, lorsqu’ils prennent le pas sur les considérations humaines, peuvent occasionner la violence des hommes, qui sont bafoués dans leur dignité humaine et privés de leur moyen d’existence qu’est le travail. C’est donc par cette activité rémunérée qu’ils semblent prendre leur place au sein de la famille et de la société. Ils ont alors le sentiment qu’ils ne sont pas pris en compte dans leurs besoins par la société qui reste sourde à leurs sollicitations. Le choix de la société s’oppose souvent au légitime besoin de chacun des hommes d’exister par eux-mêmes, et dans ce cas, c’est la société elle-même qui engendre la violence. On néglige aussi la violence engendrée par les institutions, qu’elles soient des hôpitaux, de l’école, ou d’autres, des services municipaux ou policiers, des services sociaux, et qui affectent les jeunes victimes des inégalités sociales.
La violence n’est pas une fatalité, ni une caractéristique des hommes, il suffit de la volonté de tous et de l’effort dans le raisonnement des personnes qui auraient tendance à s’exprimer par des actes irréfléchis qui portent préjudice à l’humanité, surtout à la femme, soit par la parole, soit par l’acte physique. Que ce soit le déploiement de force intolérable ou les actions haineuses de domination vis-à-vis d’autrui, la violence humaine, née des institutions ou économique, est inadmissible et intolérable dans une société humanisée.
Bienvenu H. Diogo
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