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12 octobre 2011
Objet de tous les critiques, défendu par les uns, dénoncé et décrié par les opposants, le premier tour de la primaire socialiste a eu lieu et fut un éclatant succès de la démocratie participative. Un jeu démocratique qui tranche entre le récit et la parole des candidats à la présidence de la République. Une primaire citoyenne qui donne l’occasion à tous les acteurs de la vie politique de tirer des enseignements à plus d’un titre très instructifs.
Entre le récit et la parole, les électeurs ont porté leur choix sur la parole très convaincante. En effet, ceux qui ont su communiquer dans la langue des interlocuteurs ont emporté leur adhésion. Même si nous reconnaissons le poids non négligeable des médias qui influent parfois sur la décision des votants, nous saluons ici le courage de ceux qui ont voulu tourner résolument le dos aux combines des courants ou des partis, pour moraliser la vie politique et lui redonner un honorable visage. Cet exemple, à coup sûr, nous espérons, fera tache d’huile auprès d’autres formations politiques qui hésitent encore.
Le coup du 9 octobre
Le scrutin du dimanche 9 octobre, organisé par le Parti socialiste, a permis de connaître d’excellents vainqueurs. Tous méritants, et surtout ceux qui ont tenu bon jusqu’à ce que les élections se fassent sans heurts. Parmi les candidats, deux ont su parler le langage du peuple, trouver les mots justes pour coller à leurs réalités et se faire entendre. Ce sont ceux qui ont su faire la part entre le passé et le présent, entre le récit et la parole directe aux électeurs. Les autres, s’ils n’ont pas démérité, ils avaient surtout apporté leurs précieuses contributions au débat national. S’ils n’ont pas été retenus, c’est semble-t-il parce que leurs voix n’ont pas été suffisamment relayées par les médias, ou parce qu’ils ont été trop dans le récit que dans la parole, ou ils manquent encore de crédibilité de par leur jeunesse en politique. Ils n’ont pas pu ou su apporter des propositions suffisantes aux problèmes de vie des militants et sympathisants. Ils n’ont pas été écoutés, entendus et compris, parce qu’ils ont donné l’impression du déjà vu et du déjà entendu, avec moins de propositions nouvelles. Leurs paroles semblent être sous-estimées.
Le second tour du scrutin le 16 octobre 2011
L’acte de volonté et d’intelligence, véritablement libre et porteur d’inventivité et de créativité, doit être soutenu et défendu contre les ententes contre nature, les alliances entre courants et les combinaisons de partis. Ceci dans le but de faire triompher cette expérience nouvelle de désignation d’un candidat à la présidence de la République. Tout doit donc être fait pour écarter toute entreprise malveillante tendant à dénaturer ce processus démocratique. Les militants et les sympathisants qui se sont mobilisés pour voter doivent être respectés dans leur choix. Chaque citoyen doit voter en son âme et conscience, au vu et au su de ce qu’on lui expose et de ce qu’on lui propose pour son avenir, dans les débats. Il ne sera pas question de leur imposer un candidat. Les reports de voix ou les consignes de vote gâcheront la victoire de la démocratie participative tant approuvée et appréciée par les classes politiques tout entières, et arrachée à la suite de hautes luttes.
Leçons et respect
Si telle n’est pas comprise la leçon des primaires citoyennes et que le respect n’est pas dû à la volonté d’instauration d’une démocratie participative, toute entreprise voulue, combattue, mais victorieuse, tombera en désuétude. Les initiateurs de cette mode de désignation qui passe par ce second tour ont à l’esprit la volonté de soumettre ces deux candidats aux jugements populaires, puis de sortir un vainqueur méritant et indiscutable. Les électeurs souhaitent être en phase avec la personne désignée, qui ne renoncera pas aux valeurs de gauche, qui n’abandonnera pas, comme certains l’ont fait par le passé, les classes moyennes et populaires. Ils veulent un candidat qui serait bien au-dessus du lot, qui porterait les valeurs de gauche, qui les défendra corps et âme contre vents et marées.
Enfin, l’instauration de ce second tour consacrera un homme ou une femme, qui ne représentera que les idées et les valeurs auxquelles adhérent les électeurs, qui l’ont cru et soutenu, en rejetant les arrangements de partis. Ils attendent ne plus connaître un 21 avril amer, une augmentation du FN à vingt pour cent, la loi des marchés et l’impuissance des dirigeants à affronter l’insécurité galopante. Ils veulent un socialiste porteur du nom. Ils veulent en finir avec la guerre des courants et faire vivre les idées qui font avancer la gauche et les socialistes, gagner la bataille des idées par des confrontations sur les problèmes urgents que sont les comptes publics, le chômage, la sécurité, le pouvoir d’achat, la laïcité et la mondialisation.
Tout montre aujourd’hui l’importance de ce second tour, qui marque l’instauration d’une vraie politique de désignation d’un candidat, élu sur la base de l’opposition entre la parole et le récit, et du refus de s’aliéner de précieux soutiens corrupteurs. Il aura alors une grande liberté d’action, qui lui éviterait ce délicat exercice de strabisme politique. C’est lui qui jouera son destin avec le peuple.
Bienvenu H. Diogo
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