
La Plateforme réunionnaise transmet au chef de l’Etat un nouveau manifeste
23 avrilAu cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
1er août 2012
Depuis quelques jours sur les routes, dans les avions, sur les sentiers de randonnées, la plupart des vacanciers se donnent à leur sport favori : partir vers le large. Au camping, sur la plage, au restaurant, dans les maisons partagées avec les amis, les vacances sont l’occasion rêvée de rompre avec le quotidien pour se détendre, et être confronté à d’autres modes de vie.
Avec les membres de la famille, des amis, les vacanciers se croisent, se côtoient. Mais pendant que ces derniers se lâchent, les familles pauvres que compte l’île, elles restent observatrices des ballets de va-et-vient, recluses dans leur logis.
L’envie de se lâcher se sent dans la détermination des chanceux qui sortent au quotidien lors des vacances. On observe que selon les lieux de villégiature, on ne rencontre pas les mêmes catégories de vacanciers. Les aspirations de chacun dans la période estivale n’étant pas les mêmes, on peut comprendre que les mieux nantis ne souhaitent pas cohabiter avec ceux des classes moyennes, et les activités pratiquées ne se déroulent pas aux mêmes moments et ne sont pas forcément pareilles. En vacances, ils se retrouvent par affinités, par générations ou niveaux de standing. Les occupants des villas ne fréquentent pas les mêmes plages que les campeurs.
Les limites de la vie en société
Certains vacanciers sont à la recherche de sérénité. Ce désir de profiter des moments de paix est parfois perturbé par la cohabitation dans les sites de vacances et le non-respect des principes de vie en communauté. Contrairement à l’aspiration de bons nombres d’individus de se reposer au maximum pour se décompresser, l’attitude des fêtards de nuit sur certains lieux d’hébergement complique la tranquillité recherchée. Une présence bruyante de jeunes en scooters des mers qui rendent parfois difficile la cohabitation entre les baigneurs et scootéristes. Parfois ce sont les querelles de voisinage qui animent le différend, entre ceux qui ne supportent plus la fumée envahissante du barbecue et le jeu très bruyant des enfants qui devenaient insupportables. Il n’est pas aussi rare que le manque de civisme de certains accentue la pollution des bords marins. Ces raisons et d’autres expliqueraient certainement pourquoi certains lieux de vacances, sont plus fréquentés que d’autres, ou encore moins par certaines catégories de vacanciers. Toutes les stratégies se mettent en place pour éviter les conflits d’usage. Les nantis ne fréquentent pas les plages aux mêmes moments que le reste de la population.
Pour un tourisme alternatif
De plus en plus, on assiste à un tourisme de masse qui profite de la vie en campagne pour découvrir d’autres horizons. Ils partent à la rencontre des gens du terroir. Ce mode de vacances encourage le mélange socioculturel et accélère le développement du tourisme durable et équitable. Il fait rencontrer citadins et ruraux à travers des échanges, le partage, et le couchsurfing, ce que communément on appelle réseau d’hospitalité chez l’habitant. Une manière de vivre le quotidien d’autres gens et d’être plus près de la vie rurale. Cette forme de tourisme permet à la fois une découverte de soi et des autres. C’est l’occasion pour les citadins de se réapproprier de certaines pratiques traditionnelles de développement durable qui leur échappaient. Aujourd’hui avec la crise, les familles ne partent plus longtemps. Les vacances ne sont plus tout à fait synonymes de longs voyages. Elles deviennent des moments privilégiés pour resserrer les liens familiaux. Parfois, c’est tout simplement un moment de retrouvailles du couple.
Le mot “vacances” résonne aussi pour les défavorisés
Une autre politique est à encourager pour que les 34 pour cent de famille d’ouvriers et chômeurs, qui ne partent pas en vacances pour des raisons financières, ne soient pas oubliés. On peut miser sur les jeunes étudiants et les chômeurs qui constituent des ressources non négligeables, qui par leur dynamisme et leurs initiatives, peuvent prendre en charge les enfants des quartiers défavorisés, et leur offrir par des animations des moments de vacances agréables. Il suffit de leur prêter assistance pour qu’ils travaillent en étroite collaboration avec les centres sociaux de quartiers. Ils sont capables d’organiser divers évènements. Ils sont capables d’amener plus d’enfants qui ne partent pas habituellement, à découvrir l’île et leur offrir des vacances de qualité. Surtout que notre région regorge des sites culturels de qualités exceptionnelles. Leur potentialité intellectuelle mise à contribution, ils étonneront par leur faculté à créer un cadre de vie chaleureux pour nos marmailles, en leur communicant le sens de l’accueil agréable, de l’écoute et d’attention, qui manque parfois aux jeunes adolescents. Ils offriront des vacances basées sur un projet pédagogique solide, qui peut être la promotion de l’apprentissage de la vie en société, l’éveil à la créativité et des capacités individuelles des enfants à travers des activités sportives, culturelles et manuelles. Le tout pourrait aboutir à la consolidation des liens que nouent les étudiants et jeunes pendant les vacances. Les jeunes étudiants de par leurs actions, allient l’utile à l’agréable, font découvrir l’environnement et les métiers qu’il génère et sa protection, ils font prendre conscience de la nécessité de nettoyer des bords de mer. Ils perpétuent ainsi l’esprit créé pendant les vacances en organisant durant l’année des suivis d’études ou même des activités ludiques.
Bienvenu. H. Diogo
Au cours d’un entretien dans la soirée du 22 avrils entre le Président de la République, Emmanuel Macron et la maire de Saint-Denis, Éricka (…)
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge est revenu dans une note sur la période inflationniste 2021-2025 et ses effets sur le (…)
Promié tan, la kaz bann Biganbé navé dé piès minm parèy sad bann Maksimin, soman té kouvèr an tol. Malérèzman, siklone 48 la ni, la lèv lo ti (…)
En visite à La Réunion, le président de la République a échangé avec le monde agricole, durement affecté par le cyclone Garance qui a suivi un (…)
Mézami l’ariv amwin dann mon éskolarité kotoiye bann marmaye néna bone tète. Mi rapèl inn téi konpran toute pli vite lé z’ote, téi rotien toute (…)
Selon le ministre de la Santé, Yannick Neuder, "autour de 120.000" personnes pourraient avoir été contaminées par le chikungunya, maladie (…)
« Ça fait plus de quinze ans que la fonction publique est au pain sec et à l’eau » a estimé le président de la fédération services publics de la (…)
Mézami dopi somenn passé i anparl bonpé bann péshèr artizanal pars lo ministress responsab de sa lété d’passaz shé nou é bien antandi téi i pé pa (…)
« Depuis le début de l’année, six décès [...]chez des personnes de plus 70 ans porteuses de comorbidités ont été classés comme liés au chikungunya (…)
Kossa i lé sa d’apré zot ? Oussa i trouv in n’afèr konmsa ? Fransh vérité sa sé in n’afèr i roprézante bien in fèye vakoa. Zot i trouv pa ?Avèk in (…)
Le Premier président de la Cour des comptes, a menacé mercredi de refuser de certifier les comptes de l’État. « Les réserves formulées par la Cour (…)
Le président de la Cour des comptes et du Haut conseil des finances publiques, Pierre Moscovici, a mit en garde contre des prévisions trop (…)