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4 septembre 2013
« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité », cette exhortation de Saint-Exupéry peut-elle suffire en ces temps de crise à galvaniser la motivation de la jeunesse et donner espoir à ceux qui ne savent plus vers quel Saint-Sauveur aller pour conjurer le sort qui les frappe depuis dans nos sociétés de civilisation inégalitaire.
Bouddah sera-t-il entendu, quand il lance en direction de ceux qui sont dans le désespoir : « Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent ». Certes, on peut se demander si ces mots suffiront à dépasser les douleurs, en même temps, on peut comprendre que le rôle des mots qui s’impriment dans le subconscient de la personne est déclencheur de l’envie et peut susciter une prise de conscience dans la poursuite de l’effort. Il semble que la persévérance dans l’effort peut être couronnée de succès. La réussite ne viendra que de la prise en compte par l’individu de ses capacités à transformer ses acquis scolaires et professionnels en pratique. Et c’est dans la capacité à inventer, à créer qu’il y aura du rêve et que le salut arrivera. Ce n’est pas en comptant sur l’autre, encore moins sur un éventuel État-Providence, qu’en temps de crise l’individu s’en sortirait. Il est donc évident que le rêve dont il est question est celui-là qui dépasse le passé et plante dans le réel. Celui qui, sur le moment, fait avancer à travers la pensée de la sagesse est dans la réalisation de soi par la conversion intelligente de ce qu’il aura appris à faire. Il finira par croire en l’avenir dans son métier ou dans sa vie. Ainsi, ses besoins aux côtés des envies le projetteront dans ses attentes. Il ne vivra dans ces moments difficiles, où manger fait problème, travailler fait problème et dormir constitue un handicap, qu’en tentant de prendre de la hauteur par rapport aux événements, pour ne pas se mettre des freins soi-même. Il n’y a qu’une seule chose qui puisse rendre impossible tout rêve, c’est la peur d’échouer. C’est d’être son pire ennemi. Saint-Exupéry proposait de « faire que le rêve dévore notre vie afin que la vie ne dévore pas notre rêve ». Très objective cette pensée, elle illustre que les envies comme les besoins des jeunes seront placés au-delà de ce qu’ils vivent déjà, en cherchant le paradis sur terre, en offrant au possible le possible pour sortir de l’illusion. En toute circonstance, on doit considérer la vie comme le seul chemin offert à la personne humaine, pour prolonger son existence en renonçant à tout ce qui retardera le jeune dans ses aventures vers son total épanouissement.
On jugerait bien plus sûrement un homme d’après ce qu’il rêve que d’après ce qu’il pense.
L’avenir du jeune réside dans ses aptitudes à prendre ses distances par rapport à ce qui le retarde et à se concentrer sur l’essentiel prometteur. Son projet verrait le jour quand il prendra des décisions courageuses qui rompraient avec les attitudes attentistes qui ne propulsent pas vers le sort visé. Ce désir auquel tout jeune prétend peut donc se faire dans la croyance en sa réalisation sans hésitation, ni frayeur. La crise à laquelle tout jeune est confronté est contournable et elle n’est pas invincible. Aujourd’hui, le génie créateur s’oublie alors qu’il habite en chacun de nous, qui avons reçu une formation, une instruction, cette arme déterminante qui aide à passer les mailles des pièges tendus pour freiner ceux qui ont déjà baissé les bras et ne croient plus à leur réussite sociale. Or, chacun peut être son propre fardeau qu’il traîne sans s’en rendre compte, car il se contente de peu. Il semble évident qu’individuellement, le jeune ne peut plus seul s’en sortir sans unir ses savoirs et ses savoir-faire dans des associations. Il innovera en fonction des besoins nouveaux de nouveaux métiers, et c’est là qu’il est attendu pour transformer ses rêves. Il doit avoir à cœur de rêver du beau, du nouveau, de l’extraordinaire. Rêver de grandes choses peut permettre au moins de petites significatives, car qui ne tente rien n’aura jamais rien. En rêvant le bonheur, il faut déjà avoir à l’esprit de l’habiter et vouloir le conquérir un jour. Le malheur du jeune, c’est de ne pas avoir l’audace de faire de la création, le rêve mis en forme. Ne rien faire n’est pas rêver, c’est au contraire manquer d’ambition. Les espoirs sont toujours permis, à condition qu’on y travaille en s’attribuant les faveurs de l’environnement qui l’éclaireront.
On atteindra l’objet de ses désirs par la détermination, la méthode, le mental et l’assemblage de moyens de tous ordres au sein d’une structure pour y parvenir.
Rien ne peut s’opposer à la magie des rêves et empêcher le jeune d’avoir foi en lui-même, c’est en enfonçant les portes closes qu’il oubliera le mot crise, parce qu’il sait aller au bout de ses désirs, en laissant la crise dans les limites de ses valeurs, pour avoir dans ses rêves de quoi ÊTRE.
Bienvenu H. Diogo
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